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Edito

Célébrons les fêtes de fin d’année en toute simplicité

La fonte dramatique des glaces en images

Xavier, Directeur de Greenpeace Luxembourg

La crise silencieuse de la pollution de l’air
Unser nie nachlassender Widerstand
Die letzten Monate waren geprägt von Gefühlen der Angst, Wut und Traurigkeit, sie sind zu unserem ständigen Begleiter geworden. Unsere Vision einer besseren Zukunft scheint dadurch in die Ferne gerückt zu sein, was jedoch nicht bedeutet, dass sie unerreichbar ist, sondern dass wir jetzt noch härter und stärker zusammenarbeiten müssen. Durch unsere gemeinsame Mission und unsere Werte, können wir Seite an Seite auch in Krisenzeiten ein Gleichgewicht herstellen.
Die Ungewissheit, die Turbulenzen und die Feindseligkeiten der letzten Monate verblassen jedoch angesichts der jüngsten Wahlergebnisse und ihren verheerenden Auswirkungen auf unsere Demokratie, unsere Redefreiheit sowie die Zukunft unseres Planeten.
Als Organisation für Umwelt- und Klimagerechtigkeit lassen wir nicht zu, dass Rückschritte in Sachen Umwelt- und Klimaschutz gemacht werden! Obgleich die heutige Zeit ungewiss und hart erscheinen mag, so werden wir nie aufhören, uns dafür einzusetzen, woran wir glauben. Gemeinsam kämpfen wir nach wie vor für Frieden auf unserer Erde, sowie für eine gerechte, sichere und nachhaltige Zukunft für alle Lebewesen.
Die Geschichte hat uns mehr als ein Mal gelehrt, dass Fortschritte nie einfach, aber jederzeit möglich sind. Angetrieben von Hoffnung, Solidarität und Mut bleiben wir weiterhin beharrlich und leisten kontinuierlich Widerstand, nur so können wir einen Weg zurück ins Licht und raus aus der Dunkelheit finden.
Mads Christensen
Célébrons les fêtes de fin d’année en toute simplicité

Dans quelques jours beaucoup célébreront les fêtes de fin d’année.
L’occasion de retrouver ses proches et de passer des instants magiques et uniques ensemble. L’occasion d’échanger des sourires, de se dire Merci ou Pardon, de se dire que l’on s’aime…
Mais festivités peut aussi rimer avec surconsommation et il est important de veiller à ne pas tomber dans le piège de ce faste.
Avant les fêtes, profitez-en pour aller vous détendre dans les bois proches de chez vous et glaner mousse, glands, houx, lierre et vous lancer dans une déco toute aussi originale qu’odorante. Cette balade sera peut-être aussi source d’inspiration pour offrir un cadeau personnalisé. Invitez vos enfants à renouer avec la nature pour réaliser des bricolages maison qu’ils et elles offriront avec fierté aux personnes qui leur sont chères. En ces temps incertains, quoi de plus essentiel que d’offrir un peu de votre temps, un moment partagé riche en émotions. Vous pouvez par exemple offrir symboliquement un bout d’une micro-forêt au Luxembourg et participer, ensemble, à la plantation qui aura lieu au printemps. Et si l’éloignement ne vous permet pas d’envisager cette option, une réalisation faite main — même maladroite —, un kit zéro déchet ou un objet procuré en seconde main réjouiront enfants et adultes.
Le jour J, optez pour un repas bio et local. L’hiver propose tout un panel de légumes-racine riches en couleurs et en goût. Betterave, carotte, patate douce, courges, topinambour, radis, raifort, rutabaga, salsifis, scorsonère… tous ces légumes ne sont-ils pas aussi une invitation à un voyage gustatif ?
N’hésitez pas à consulter notre guide festif et à nous faire part des réactions de vos proches en envoyant un message sur notre boîte mail [email protected].
Passez de belles fêtes de fin d’année !
Corinne Leverrier
Protégeons la Nature — cessons de financer sa destruction !
L’Arctique se réchauffe deux fois plus vite que le reste du monde, avec des conséquences à l’échelle de la planète. La région souffre de plus en plus du réchauffement climatique, les chiffres atteignant des niveaux record. La fonte des glaciers et des calottes polaires entraîne une élévation du niveau de la mer et l’océan, autrefois recouvert de glace, absorbe davantage de chaleur, ce qui perturbe les conditions météorologiques mondiales. Alors que la crise climatique s’accélère, la capacité de l’océan à se protéger contre ses pires effets, à assurer la subsistance des populations côtières et à soutenir les écosystèmes marins est gravement compromise.

Afin d’éviter la catastrophe, nous devons agir rapidement pour préserver les océans, qui constituent un puits de carbone énorme qui contribue à réguler le climat. En réduisant radicalement nos émissions et en protégeant au moins 30 % des océans d’ici à 2030, nous pouvons soutenir la capacité de la faune et de la flore sous-marine à capturer le carbone.

Les images suivantes font suite à une série de photos emblématiques du célèbre photographe suédois Christian Åslund, qui collabore régulièrement avec Greenpeace. Depuis 1998, il a navigué à nos côtés dans l’Arctique et l’Antarctique, et a également suivi plusieurs missions au Japon, en Ukraine, en Finlande, en Norvège et en Suède.
Le Traité international sur la Haute Mer est un outil puissant dont les gouvernements peuvent se saisir pour créer des sanctuaires marins permettant à la vie de se rétablir et de prospérer, mais ne pourra assurer la protection des océans que lorsqu’au moins 60 gouvernements l’auront ratifié. Il n’y a plus de temps à perdre. Les États doivent se saisir de cette opportunité afin de lutter contre la crise climatique et de protéger la vie.
Esther Wildanger

Les ravages des bateaux de pêche dans l’océan Pacifique Nord
Cet été, le Rainbow Warrior a poursuivi son expédition en haute mer et s’est rendu dans l’océan Pacifique Nord pour investiguer les pratiques de pêche sur place.
Un premier rapport nous a été fait fin août et les retours suite à cette expédition sont très alarmants. L’investigation a donné lieu à plus de 25 heures de documentation sur les pratiques des bâteaux de pêche de la zone, en 5 semaines d’expédition. Ces archives révèlent la maltraitance subie non seulement par la faune sous-marine, mais également par les équipages des bâteaux de pêche taiwanais, dont les conditions de travail sont déplorables.
Sur les 25h de documentation, ce sont plus de 80 requins qui ont été arrachés de leur habitat, sans distinction de leur âge ou leur espèce, soit plus de 3 par heure en moyenne. Les requins pêchés subissent également une ablation de leurs nageoires, une pratique extrêmement brutale strictement interdite au sein de l’Union européenne mais pas illégale sur les flottes taïwanaises.
L’impact de la surpêche ainsi que de ces pratiques horribles se répercute sur la santé globale de l’écosystème marin. Les capitaines se plaignent notamment d’une réduction impactante de la taille des prises, illustrée par les quelques 4000 hameçons vides documentés lors de l’expédition.
Et ces pratiques ne sont qu’une goutte d’eau dans un océan d’aberrations réalisées dans des zones économiques exclusives qui nécessitent une protection particulière. C’est l’une des mesures prévues par le Traité sur la Haute Mer.
Anaïs Dauffer
Xavier, Directeur de Greenpeace Luxembourg
Pour cette dernière édition 2024, nous vous présentons Xavier, le nouveau directeur de Greenpeace Luxembourg, à travers un petit questionnaire ludique.
Quel message de campagne serais-tu ?
Les lois de la nature sont comme les lois de la physique : on ne les négocie pas, on les respecte.
Quelle valeur serais-tu ?
La loyauté.
Quelle action serais-tu ?
Une grève de la (sur)consommation pour faire tomber le « système » (juste le strict nécessaire — et mise en place de troc local), et montrer que la décroissance est possible et souhaitable.
Quelle victoire serais-tu ?
La transformation profonde de notre modèle agricole et alimentaire au niveau planétaire : une alimentation saine accessible à toutes et tous, dans le respect de la nature, des territoires et du vivant.
Quel bateau serais-tu ?
Le Witness, capable d’aller là où les autres ne vont pas.
Quel écosystème serais-tu ?
La montagne : complexe, fragile, riche et inaccessible (j’aurais pu dire la haute mer, mais j’en ai peur).
Quel animal marin serais-tu ?
L’hippocampe (c’est le papa qui porte les bébés).
Quel objet serais-tu ?
Un couteau suisse (avec un décapsuleur et un tire-bouchon évidemment !).
Quel artiste serais-tu ?
Banksy (célèbre inconnu qui dérange).


La crise silencieuse de la pollution de l’air
La pollution atmosphérique est aussi meurtrière qu’omniprésente. Elle touche des millions de personnes dans le monde, mais c’est dans les pays du Sud qu’elle nuit le plus à la santé et à l’environnement.
La pollution de l’air est une urgence de santé publique. Selon l’Organisation mondiale de la santé, elle est responsable d’environ sept millions de décès chaque année. Même en l’absence d’accidents, la pollution atmosphérique due aux combustibles fossiles cause des dommages quotidiens, car l’exploitation quotidienne des centrales électriques et des moyens de transport à base de combustibles fossiles met constamment en danger la santé humaine et l’environnement.
Dans des régions telles que l’Asie du Sud-Est, le Moyen-Orient et l’Amérique latine, des millions de personnes respirent un air dangereux à chaque minute de la journée, ce qui entraîne de graves problèmes de santé et des décès prématurés. Par exemple, la quasi-totalité des habitant·es de l’Asie du Sud-Est vivent dans des zones où la pollution atmosphérique dépasse les normes de l’OMS, ce qui réduit l’espérance de vie moyenne d’un an et demi.
Nous faisons partie de la nature, nous n’en sommes pas une entité séparée. Notre santé et celle de toutes celles et ceux que nous aimons dépendent d’une planète saine.
L’agriculture industrielle et les systèmes d’énergie fossile empoisonnent notre monde et nos corps. Mais rien ne nous oblige à en payer le prix. Il existe des alternatives propres et saines.
Si nous empêchons les gouvernements d’être de connivence avec les entreprises qui font passer leurs profits avant notre planète, nous pourrons créer un avenir sain pour toutes et tous.
Eva Waldmann

