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14 idées de vacances écolo au soleil en voyageant responsable

Pas encore de projets concrets pour la saison estivale ? Rassurez-vous ! Il est encore temps de consulter le guide voyage Été dans lequel je vous ai préparé des astuces et bons plans pour voyager de façon durable au départ de Luxembourg. Se détendre à la plage ou faire une virée dans une capitale européenne tout en protégeant le climat, c’est possible.


Mon premier conseil : privilégier les trajets en train ou en car, ils permettent de réduire considérablement l’impact carbone de vos voyages. Terminé le sentiment de culpabilité de ses répercussions sur l’environnement.
L’avion quant à lui, est le pire ennemi du climat.

En effet, il émet beaucoup de gaz à effet de serre par kilomètre et par passager, et c’est celui qui nous fait parcourir la plus grande distance en moyenne.
Je vous livre le fruit de mes recherches dans ce guide voyage. Vous y trouverez 8 propositions de destinations responsables pour 1 semaine et 6 destinations responsables pour 2 semaines. Vous serez étonné·es à quel point il est facile de voyager responsable avec de très belles destinations sans avion. Bonnes découvertes !

Valentina Trisciuoglio


L’argent doit protéger la nature, pas la détruire

Notre planète est confrontée à une crise écologique sans précédent : réchauffement du climat, déclin de la biodiversité et destruction des écosystèmes mettent en péril l’avenir de toutes les espèces, y compris l’être humain.

Les forêts, lacs, savanes et prairies disparaissent de plus en plus, victimes des activités des grandes entreprises qui, au nom du seul profit, détruisent la nature pour en extraire ses ressources (bois, papier, exploitation minière ou encore agriculture industrielle).

Mais ces entreprises ne pourraient rien faire sans l’argent prêté par les banques et autres institutions financières. Chaque année, des milliards d’euros sont confiés à des entreprises écocides, sans rendre de compte à qui que ce soit, et ce avec la bénédiction des gouvernements.

Nos responsables préfèrent fermer les yeux sur la destruction de la nature, le fondement de la vie même, plutôt que de remettre en question le mythe de la croissance économique illimitée.

En 2022, pourtant, 188 pays avaient signé un nouvel accord international visant à mettre un terme à la destruction de la nature.

Cette année, les gouvernements sont censés présenter leurs plans pour y arriver : rappelez-leur que nous les attendons au tournant ! Rejoignez les dizaines de milliers de personnes qui, comme vous, veulent protéger et restaurer la nature et mettre un terme au financement de sa destruction en signant notre pétition.

Anaïs Hector


À la rescousse des abeilles

Quel est le point commun entre les pommes, les cerises, les baies, les courgettes et les concombres ? Nous ne pouvons les consommer que grâce aux insectes pollinisateurs, notamment les abeilles, connues pour être particulièrement efficaces ! Ces petites bêtes, souvent jaunes et noires, ne se contentent en effet pas de nous donner du miel : plus des ¾ des cultures destinées à notre alimentation ont besoin d’une pollinisation pour se reproduire. Et pourtant, les abeilles sont menacées partout dans le monde.

L’importance des abeilles

Les abeilles, comme les autres pollinisateurs, jouent un rôle crucial pour l’équilibre de nos écosystèmes et la biodiversité. Lorsque ces insectes collectent et répandent le pollen des fleurs, ils permettent aux plantes, y compris à de nombreuses cultures vivrières, de se reproduire. Environ 4 000 variétés de fruits et légumes dépendent de la pollinisation. Si les abeilles venaient à disparaître, c’est tout l’écosystème de la planète qui serait bouleversé. En outre, l’apiculture est une source non négligeable de revenus et assure un important moyen de subsistance en milieu rural : laisser les abeilles disparaître, c’est faire perdre leurs emplois à des milliers d’agriculteurs et d’agricultrices à travers le monde. Selon un rapport des Nations unies, l’abeille domestique occidentale est l’élevage de pollinisateur le plus répandu au monde, avec environ 81 millions de ruches à travers la planète.

Les abeilles sont menacées

Depuis les années 80, 75 % des populations d’insectes ont disparu ; un quart des espèces d’abeilles européennes sont menacées d’extinction. Les menaces qui pèsent sur les abeilles et autres pollinisateurs sont nombreuses. Parmi elles, il y a bien sûr les insecticides qui représentent la menace la plus directe. Comme leur nom l’indique, ces produits chimiques sont destinés à tuer les insectes : ils sont encore utilisés en grandes quantités dans l’environnement, et même dans les jardins et sur les balcons. De plus, avec l’agriculture intensive, l’urbanisation globale et, bien évidemment, la crise climatique, les abeilles perdent peu à peu leur habitat naturel : les prairies, haies et étangs.

Qui est responsable ?

Notre modèle agricole actuel, orienté vers des rendements toujours plus élevés et fondé sur l’utilisation de toujours plus de produits phytopharmaceutiques, a mené nos écosystèmes vers l’effondrement. La biodiversité sur laquelle nos systèmes alimentaires se basent décline jour après jour. Le futur de notre sécurité alimentaire, de notre environnement et de notre santé est sérieusement menacé.

L’existence même des agriculteurs et agricultrices se retrouve mis en danger par ce modèle d’agriculture industrielle : toutes les 3 minutes, une ferme cesse son activité au sein de l’UE. Suivant le principe du « grandir ou périr », un nombre décroissant d’exploitations agricoles détient de plus en plus de terres agricoles et doit générer des rendements toujours plus élevés pour survivre. Avec leur disparition, les zones rurales d’Europe perdent des emplois et leur patrimoine culturel historique.

Des solutions à l’échelle européenne

Notre façon de produire la nourriture doit changer : l’Union européenne doit œuvrer pour établir un système agricole sans produits agrochimiques de synthèse, qui préserverait et développerait la diversité des paysages ainsi que des traditions alimentaires et agricoles en Europe. Ce nouveau modèle doit assurer une coexistence harmonieuse entre humains et insectes.

Diminuer progressivement de 80% l’usage des pesticides de synthèse d’ici 2030, en commençant par les plus dangereux d’entre eux puis en les éliminant complètement d’ici une dizaine d’années est la première étape à atteindre pour permettre aux populations d’abeilles de se rétablir. L’Europe doit par ailleurs agir pour restaurer les écosystèmes naturels dans les zones agricoles et faire en sorte que l’agriculture puisse contribuer à nouveau à la promotion de la biodiversité.

Au Luxembourg aussi, la disparition des espèces se poursuit : la politique agricole ne doit pas répondre à un agenda électoral, mais doit surtout être basée sur des expériences et des faits scientifiquement fondés, afin que la biodiversité soit enfin soutenue efficacement. Cette transition ne pourra enfin se faire que grâce à un accompagnement des agriculteurs et agricultrices.

L’Union européenne doit réformer son système agricole, en donnant la priorité aux petites exploitations, diversifiées et durables. L’augmentation de l’usage des pratiques agro-écologiques et biologiques se fera grâce à des incitations et à des appuis politiques et monétaires, ainsi que grâce à des formations et par des aides destinées à la recherche indépendante, pour une agriculture sans pesticide et sans OGM.

Agir à son échelle

Afin de soutenir ces petites bêtes dont l’existence est essentielle à la nôtre, vous pouvez, chez vous, agir pour les aider. Abusez de plantes et de fleurs mellifères (parmi lesquelles la lavande, le thym, le pissenlit ou encore le lierre) dans votre jardin ou sur votre balcon — les abeilles y prélèvent le nectar et le pollen. Ces végétaux existent à profusion, alors n’hésitez pas à faire votre choix. Utilisez vos propres graines ou achetez des fleurs bio, le but étant bien sûr d’éviter à ce que les abeilles soient exposées aux pesticides.

N’hésitez pas à planter des asters, soucis, capucines, bourraches, perçues souvent comme une « mauvaise herbe » mais dont les abeilles sont friandes. Optez pour des espèces locales, adaptées au climat de chez nous, et ne nécessitant que peu de soin. N’oubliez pas non plus les aromatiques ! Leur floraison est étalée dans le temps ce qui poussera les abeilles à rester chez vous une bonne partie de l’année.

Vous pouvez également construire votre propre hôtel à insectes et mettre à disposition un petit récipient rempli d’eau. Les abeilles y viendront volontiers s’y désaltérer, et vous pourrez peut-être même observer leur ballet. Dans tous les cas, évitez de désherber et d’utiliser des pesticides. Si un jardin bien entretenu est un plaisir à observer, un jardin sauvage l’est tout autant, voire plus. Et… ça fait plaisir aux pollinisateurs !

Anaïs Hector


Pépinière de bébés requins

Ces trois mots suffisent à faire fondre n’importe quel cœur. C’est également ce qu’ont découvert les océanographes à bord de l’Arctic Sunrise lors de notre expédition dans les îles Galápagos.

Les îles Galápagos sont un archipel du Pacifique bien connu pour leur vie marine à couper le souffle. C’est un lieu de rassemblement des requins-marteaux halicornes qui migrent dans la région. Pendant que les scientifiques enregistraient la biodiversité, plusieurs bébés requins-marteaux lisses ont attiré leur attention. Les scientifiques ont continué à observer et à documenter cette espèce rare et pensent désormais avoir découvert la première pépinière connue dans la région.

Les requins sont exposés à de nombreuses menaces, comme la pêche industrielle. Le Traité historique sur les océans mondiaux est un outil puissant. Cependant, il ne pourra voir le jour que si au moins 60 gouvernements l’inscrivent dans leurs lois nationales.

Les requins sont des prédateurs majeurs qui contribuent à maintenir l’équilibre des écosystèmes marins. Leur sensibilité aux changements de leur environnement peut contribuer à indiquer la santé d’une zone spécifique. La réserve est un exemple concret de protection des océans en action. La précieuse vie marine a besoin de refuges sûrs où elle peut grandir et prospérer. Nous devons continuer à maintenir la pression sur nos gouvernements pour qu’ils ratifient de toute urgence le Traité afin de créer un réseau mondial de zones protégées.

Eva Waldmann


Portrait : Raymond, directeur de Greenpeace Luxembourg

Après 8 ans, il est temps pour Raymond Aendekerk de quitter Greenpeace Luxembourg pour une retraite bien méritée. Il a pu expérimenter et partager avec ses collègues les multiples formes d’engagement. Nous tenons à le remercier pour son travail durant toutes ces années.

Ton bilan ?

L’objectif commun, la préservation de notre planète, la base de la vie sur Terre, nous a donné l’élan nécessaire. Malgré de petits succès partiels, un tournant vers le positif semble lointain. Pourtant, il n’y a pas d’alternative à l’engagement commun pour un monde meilleur. Les structures de pouvoir qui permettent à l’humanité de causer des dommages dévastateurs à notre environnement doivent être dissoutes afin que nous puissions toutes et tous nous consacrer à un développement positif. 

Ton meilleur souvenir ?

Rétrospectivement, ce n’est pas la succession d’événements isolés qui constitue la vie ou une période de la vie, c’est l’histoire qui a été vécue. Et cette histoire se poursuit même après la fin de ma période d’activité professionnelle.

Ton espoir pour demain ?

Chaque jour, à chaque instant, nous avons l’opportunité de choisir de faire partie intégrante de la solution. Et si nous le faisons avec gratitude, nous pouvons compter sur l’aide et le soutien des autres.

Ta devise ?

« La meilleure façon de prédire l‘avenir, c’est de le façonner. » (Abraham Lincoln)


5 Gründe, ein Atomkraftwerk nach 40 Jahren Laufzeit zu schließen

Zwei Drittel der Atomreaktoren in Frankreich werden bald die Altersgrenze von 40 Jahren erreicht haben, die maximale Betriebsdauer, für die sie konzipiert wurden. Doch der Stromanbieter EDF und die französische Regierung wollen die Laufzeit der Atomanlagen um 10 oder 20 Jahre verlängern. Eine riskante, gefährliche und teure Entscheidung.

Hier sind 5 Gründe die dagegen sprechen:

  1. Kernkraftwerke wurden von Ingenieur:innen für eine Laufzeit von 30 bis 40 Jahren konzipiert. Ein darüber hinaus gehender Betrieb war ursprünglich nicht geplant und wurde nie getestet.
  2. Der Bau von Atomreaktoren wurde in einer Zeit vor Tschernobyl, Fukushima, Terroranschlägen, Computerhacking und dem Klimawandel konzipiert. Sprich: Kraftwerke sind für die heutigen Risiken weder ausgelegt noch geschützt.
  3. Alte Atomkraftwerke werden nie den neuesten Standards entsprechen. Selbst Modernisierungen und Nachrüstungen reichen nicht aus, um die Sicherheitsanforderungen neu konzipierter Reaktoren zu erfüllen.
  4. Je älter ein Kraftwerk, desto größer das Risiko eines schweren Zwischenfalls. Alterungserscheinungen, Anomalien und Wartungsprobleme erhöhen das Risiko schwerer Unfälle oder einer Kernschmelze.
  5. Die Laufzeitverlängerung von Reaktoren ist teuer. Es entstehen Kosten in Millionenhöhe, die auf Verbraucher:innen sowie Steuerzahler:innen abgewälzt werden.

Esther Wildanger

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