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Ein starkes Jahr für Mensch und Umwelt

2025 war ein Jahr voller Herausforderungen und voller Hoffnung. Dank Ihrer Unterstützung konnte Greenpeace Luxemburg wichtige Erfolge für Klima, Umwelt und Transparenz feiern.

International wurde ein entscheidender Meilenstein erreicht: Der neue Vertrag zum Schutz der Hohen See (BBNJ) schafft endlich einen globalen Rahmen, um die Ozeane vor Überfischung und Zerstörung zu bewahren. Auch hierzulande haben wir Grund zu feiern: Im Rechtsstreit gegen EDF hat Greenpeace Luxemburg gewonnen: der Atomkraftwerksbetreiber wurde vom Straßburger Verwaltungsgericht dazu aufgefordert, Transparenz über die Sicherheit seiner Reaktoren zu schaffen.

Besonders hoffnungsvoll stimmt die weltweite Energiewende: Zum ersten Mal in der Geschichte haben erneuerbare Energien bei der Stromerzeugung die Kohle überholt. Solar- und Windenergie übertreffen endlich die fossilen Brennstoffe, ein echter Wendepunkt für unseren Planeten.

Darüber hinaus haben unsere Aktionen für Klima- und Waldschutz sichtbare Wirkung erzielt. Jede Unterschrift, jede Spende, jede Stimme von Ihnen macht den Unterschied. Sie sind der Grund, warum Veränderung möglich ist. Gemeinsam gehen wir gestärkt ins Jahr 2026, voller Zuversicht, Mut und Tatkraft, für eine gerechte, nachhaltige Zukunft für alle.

Esther Wildanger


Le vrai coût de la fièvre d’achats

Laboratory Tests of SHEIN Textiles with Influencer Bianca Heinicke in Germany. © Florian Manz / Greenpeace
© Florian Manz / Greenpeace

À Guangzhou, surnommé le « village Shein », le vrombissement des machines à coudre et le tic-tac de l’horloge d’usine rythment les journées des travailleurs et des travailleuses. Shein, détaillant en ligne de fast fashion, a récemment ouvert son premier magasin à Paris, ville symbole de l’artisanat et du style intemporel. Shein, en revanche, incarne la vitesse, les produits jetables et l’abandon de ces mêmes idéaux.

En 2023, Shein était la marque de mode la plus populaire du monde, mais ses prix bas et ses volumes énormes cachent un lourd prix humain et environnemental. Le modèle ultra-rapide repose sur des systèmes profondément nuisibles : 75 heures de travail par semaine, un seul jour de repos par mois et des conditions dangereuses pour les ouvrières et ouvriers. De l’approvisionnement à la production et la distribution, Shein dévaste la planète.

Au-delà de cet impact dramatique, en favorisant les tendances bon marché et éphémères, Shein érode l’artisanat local, uniformise la mode mondiale et transforme les vêtements en simples marchandises, vidées de leur identité et de leur culture.

Cependant, nous pouvons tous agir contre Shein. Chaque vêtement acheté, ou refusé, est un choix. En réparant nos vêtements, en choisissant l’occasion plutôt que le neuf et en soutenant des marques éthiques, nous pouvons freiner la tendance et protéger la planète ainsi que les cultures qui font de nos habits bien plus que de simples morceaux de tissus.

Lara D’Antonio


Forêts et climat : deux enjeux indissociables


Climat et forêts forment un seul système : l’effondrement de l’un entraîne celui de l’autre. Les forêts, en particulier les forêts primaires et tropicales comme l’Amazonie, jouent un rôle vital dans la régulation du climat : elles stockent du carbone, régulent les pluies, protègent la biodiversité et soutiennent la vie de millions de personnes. Protéger les forêts, c’est prévenir le réchauffement climatique. Pour y arriver, il est indispensable de respecter les droits des peuples dont les territoires s’y étendent, et de leur garantir un accès direct aux financements climatiques. C’est l’exigence qui a été portée par Greenpeace lors de la dernière COP.

Amazonia Travelling Letters in Luxembourg. © Lara D''Antonio / Greenpeace
© Lara D''Antonio / Greenpeace

Cela fait désormais 30 ans que se sont réunis pour la première fois, à Berlin, les 196 pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, afin d’assister à la Conférence des parties, plus connue sous l’acronyme de COP.

Ces conférences ont été mises en place suite à la publication du premier rapport du GIEC en 1990, qui alertait sur un possible réchauffement climatique à 3°C par rapport à l’ère préindustrielle à l’horizon 2050. Les pays participants s’y retrouvent afin de négocier des accords pour limiter le réchauffement climatique, réduire les émissions de gaz à effet de serre et soutenir les communautés affectées par les impacts climatiques.Ces COP regroupent des dirigeant·es du monde entier, des scientifiques, des représentant·es des peuples autochtones, des activistes, des journalistes et, bien sûr, des lobbyistes. Bien que ces conférences s’avèrent souvent frustrantes et chaotiques, elles restent le seul forum international qui rassemble à la fois des petites nations insulaires et les plus grandes puissances mondiales. Elles permettent de mettre en évidence un chaos climatique mondial, qui ne connaît pas de frontières. Des sécheresses dans une région peuvent faire grimper les prix de l’alimentation à l’échelle internationale, la fonte des glaciers de l’Himalaya menace des communautés à des milliers de km, les vagues de chaleur en Asie du Sud tuent des personnes dont l’impact écologique est mineur. Les COP existent pour inciter les gouvernements à coopérer, afin de résoudre un problème qu’un pays ne pourrait solutionner à lui seul. En matière de climat, les problèmes mondiaux exigent des solutions mondiales.

Brazilian Indigenous Leaders and Activists Call to "Respect the Amazon" in Luxembourg. © Simon Hoffmann / Greenpeace

Depuis 1995, quelques COP ont été particulièrement marquantes :

  • La COP3 en 1997 a été à l’origine de la signature du Protocole de Kyoto, dont le but était de réduire de 5% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, sur la période 2008-2012.
  • La COP21 en 2015, à Paris, a représenté une étape cruciale avec l’adoption de l’Accord de Paris, visant à limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C, idéalement 1,5°C.
  • La COP27 en 2022 a vu naître le fonds d’indemnisation des Pertes et Dommages, pour aider les pays vulnérables les plus durement touchés par les catastrophes climatiques. La création de ce fonds était attendue depuis des décennies.
  • La COP28 en 2023 a marqué le pas vers la reconnaissance d’une sortie complète des énergies fossiles.

Aucune de ces avancées n’est arrivée par hasard. Elles sont nées de la force du peuple : le leadership autochtone, la résistance des pays vulnérables au changement climatique, la détermination des militant·es et les millions de sympathisant·es qui exigent des mesures concrètes. Et c’est pourquoi leur présence à ces conférences est primordiale : ils et elles sont là pour donner de la visibilité aux voix qui, trop souvent, ne sont pas entendues.

Cette année encore, Greenpeace était présente à la COP30, qui s’est tenue à Belém, aux portes de la forêt amazonienne. Nous avons organisé sur le Rainbow Warrior (bateau iconique de Greenpeace) des moments d’échange entre des personnalités politiques, des représentant·es des peuples autochtones, des créateur·rices de contenu, des écoles et des habitant·es. Nous avons également effectué des survols de la forêt à bord de l’avion de recherche de Greenpeace Brésil, à destination des médias et des personnalités politiques. Malgré ces mobilisations et les espoirs suscités, la conférence s’est malheureusement achevée sans plan d’action concret pour mettre fin à la déforestation, ni pour sortir des énergies fossiles.

Rainbow Warrior Arrives in Belém for COP30. © Filipe Bispo / Greenpeace

L’Amazonie abrite une biodiversité extraordinaire et des millions de personnes y vivent, dont des communautés autochtones, gardiennes de la forêt. C’est l’un des puits de carbone les plus importants de la planète. En raison d’une déforestation éhontée, elle approche malheureusement d’un point de non retour. Parce que protéger la forêt amazonienne et toutes les forêts du monde est vital à l’échelle internationale, Greenpeace Luxembourg a mené tout au long de l’année un intense travail de sensibilisation auprès de ses donateurs, donatrices, sympathisant·es mais aussi du grand public : courriers dédiés, webinaires, projection cinématographique, événement son et lumière, accueil d’une délégation autochtone. Ce fut une année intense, riche d’émotions et de rencontres inoubliables, qui n’aurait pu exister sans votre soutien et que nous vous invitons à (re)découvrir à travers ces quelques images.

Corinne Leverrier


Eine Reise im Nachtzug

Möchten Sie in diesem Winter klimafreundlicher reisen? Simon Englebert, ein junger Dozent an einer Hochschule in Arlon, hat eine besondere Erfahrung gemacht: eine sechstägige Reise mit dem Nachtzug, bei der er seinen CO₂-Ausstoß deutlich reduzieren konnte. Vom 27. Oktober bis 1. November 2025 führte ihn sein Weg über Amsterdam, Innsbruck, Hamburg und Wien, und schließlich nach Arlon. Und das alles ohne eine einzige Hotelübernachtung. In diesem Beitrag erzählt er von seinem Abenteuer und teilt praktische Tipps und Empfehlungen für alle, die selbst eine nachhaltige Reise im Nachtzug wagen möchten.

Die Idee einer Zugreise spukte mir schon lange im Kopf herum… Es ist weniger stressig und zudem umweltfreundlicher.

Beim Fliegen muss man oft stundenlang vorher am Flughafen sein. Beim Zug hingegen steigt man einfach ein, und die Reise kann sofort beginnen. Außerdem gibt es diesen fast majestätischen Aspekt: Wir kennen alle die Romane von Agatha Christie und den Orient-Express, da denkt man automatisch, dass so eine Reise ein richtiges Abenteuer sein könnte. Die Reiseziele? Da ich unter Schlafproblemen leide, wollte ich nicht unbedingt ein Schlafabteil mit Fremden teilen. Ich habe dann entdeckt, dass die österreichischen Züge sogenannte „Mini-Cabins“ anbieten, Einzelkabinen mit eigener Liege.

Wenn man mit dem Nachtzug reist, stehen verschiedene Optionen zur Verfügung. Die günstigste und zugleich unbequemste ist ein normaler Sitzplatz. Da ich jedoch jede Nacht im Zug verbringen wollte, kam das für mich nicht wirklich infrage. Ein bisschen Komfort musste schon sein.

Die zweite Möglichkeit ist ein Liegewagenabteil mit vier bis sechs Schlafplätzen. Diese Liegen teilt man dann je nach Buchung auch mit unbekannten Mitreisenden.

Um besser schlafen zu können, habe ich mich für Einzelkabinen entschieden, die gar nicht viel teurer waren. Dabei handelt es sich um kleine Schlafkabinen. Dort hat man einen kleinen, gemütlichen Rückzugsort für die Nacht. Geschützt vor dem Treiben des restlichen Zuges und begleitet vom gleichmäßigen Wiegen der Räder, findet man einen erstaunlich tiefen Schlaf.

Die letzte Möglichkeit, besonders interessant für Familien oder alle, die mit Kindern reisen, besteht darin, ein ganzes Abteil zu privatisieren. Dort finden bis zu vier Personen Platz. Man bleibt unter sich, teilt besondere Momente und sammelt Erinnerungen, die lange bleiben.

Die Mini-Kabine, in der ich gereist bin, ist übrigens erstaunlich erschwinglich, vor allem, wenn man früh genug bucht. 

Eine Nacht im Zug kostet 79 Euro, inklusive Schlafplatz und Transport. Damit wird diese Art des Reisens zu einer überraschend günstigen und zugleich komfortablen Option.

Mir haben die österreichischen Städte sehr gut gefallen, allein schon Tirol mit Innsbruck. Man wacht morgens auf, steigt aus seiner Kabine und sieht plötzlich die schneebedeckten Berge.

Außerdem sind diese Städte einfach wunderschön. Die Altstadt von Innsbruck ist sehr sehenswert, und gleichzeitig kann man schnell ein wenig Höhe gewinnen und herrliche Wanderungen unternehmen.

Da ich die ganze Woche im gleichen Zugmodell unterwegs war, wurde ich gegen Ende meiner Reise fast schon zum Experten in Sachen Mini-Kabinen. Ich habe immer mehr Mitreisenden erklärt, wie alles funktioniert. Das ist eine wunderbar einfache Art, ins Gespräch zu kommen, und dabei merkt man schnell, dass Menschen aus ganz Europa, sogar aus Großbritannien, diese Nachtzüge nutzen. So entstehen kleine Begegnungen, die die Reise umso bereichernder machen.


Zoé, volontaire

Zoé a rejoint Greenpeace Luxembourg pour une durée de 4 mois dans le cadre de son service volontaire. Elle a obtenu une licence Sciences politiques à l’Université d’Amsterdam et apprécie les longues excursions dans la nature, le yoga et la lecture.

Présente-toi en quelques mots.

Le service volontaire est une opportunité pour les jeunes de s’engager auprès d’une organisation pendant plusieurs mois. L’objectif est de créer un échange de connaissances et de compétences entre l’organisation et le ou la volontaire.

Pourquoi as-tu choisi de rejoindre Greenpeace ?

Greenpeace me permet de travailler dans un environnement qui lutte pour une cause en laquelle je crois. De plus, je souhaite à l’avenir travailler pour des ONG environnementales ou dans le domaine de la préservation de l’environnement.

Que voudrais-tu faire après ton service volontaire ?

Je prévois de passer quelques mois en Écosse et en Irlande. Par ailleurs, je pense postuler à un master en septembre prochain. Je suis encore en train de déterminer quoi et où étudier, mais ce sera définitivement lié à la gouvernance environnementale.

Quel message voudrais-tu faire passer à nos donateurs et donatrices ?

Même après un court laps de temps chez Greenpeace, j’ai déjà compris à quel point vos contributions sont essentielles pour l’organisation. Vos dons permettent à Greenpeace de continuer à exister et de lutter pour la justice climatique. J’espère que davantage de personnes se sentiront inspirées par votre générosité, afin que Greenpeace puisse poursuivre son travail et ses campagnes dans le futur.


Et pour retrouver notre quiz de ce trimestre, téléchargez la version PDF !