
"*" indicates required fields
Le Luxembourg et l’Europe complices de la déforestation importée ?
Les forêts partent en fumée. Amazonie, Australie, Indonésie, Sibérie, aucun écosystème n’est épargné. En Amérique du Sud, les incendies sont majoritairement liés à la déforestation causée par l’agriculture industrielle dont nous importons les produits (Soja, maïs, caoutchouc, bois, café et cacao). En Indonésie, c’est l’habitat des orang-outans qui est ravagé pour de l’huile de palme.
Alors oui, aussi surprenant que cela puisse paraître, la complicité internationale des plus grands comme des plus petits États, est prouvée : les produits que nous consommons peuvent être liés à la déforestation au bout du monde… même s’ils paraissent locaux ! C’est ça, la “déforestation importée”.
Au Luxembourg particulièrement, c’est l’élevage des vaches laitières qui dope l’importation de soja pour l’alimentation du bétail, sachant que plus de 60% de la production de lait cru est exporté en dehors de nos terres.
Le Luxembourg et l’Union européenne ne peuvent plus être complices de ce désastre.


Alors, comment agir ?
Grâce à une pression sans relâche au Luxembourg et à travers l’Europe, un accord historique de lutte contre la déforestation a été conclu en fin d’année 2022 au sein de l’Union européenne. Il s’agit maintenant de veiller à ce que cette réglementation soit mise en application efficacement et dans les plus brefs délais.
À travers cette pétition, exigeons de nos responsables politiques qu’ils et elles :
- mettent en place des contrôles et des sanctions efficaces dans le cadre du nouveau règlement européen pour les entreprises qui continuent à commercialiser des produits issus de la déforestation
- diminuent drastiquement nos importations de produits susceptibles d’être responsables de la déforestation
- incluent les autres terres boisées dans le règlement européen peu exhaustif, comme la savane du Cerrado qui est ravagée par les cultures de soja destinées à nourrir notre bétail européen et qui n’est pourtant pas couverte par le texte
- renforcent la protection des droits humains, notamment celle des populations autochtones et des communautés locales qui sont menacées par les agro-industriels.
Chaque effort individuel est précieux, comme le vôtre aujourd’hui, en signant cette pétition ! Ce qu’il nous faut maintenant c’est une action politique concrète qui nous permettra de mettre un terme à ce désastre écologique et humain.