Kinshasa, 25 Octobre 2022 – Ce lundi 24 octobre, une forte pluie s’est abattue à Kinshasa en République Democratique du Congo et a provoqué plusieurs dégâts matériels, environnementaux et ainsi que des pertes en vies humaines sur son passage.
Greenpeace Afrique exprime sa solidarité envers tous ceux qui ont perdu un/des être(s) cher(s) à cause des inondations d’hier, et aussi envers ceux qui ont perdu des biens matériels sans compensation.
Chaque année pendant la saison des pluies à Kinshasa, l’augmentation des cas d’inondation et d’insalubrité publique ont été attribuées à l’obstruction des caniveaux, des drainages et des systèmes de canalisation d’eau, qui sont imputables aux déchets plastiques
“ Ces inondations qui deviennent récurrentes en RDC comme dans plusieurs autres pays du monde sont l’un des signes forts que le changement climatique est une réalité et nécessite une action urgente des dirigeants. Nous devons nous attaquer à la racine du problème. Les inondations que nous connaissons aujourd’hui sont le résultat de peu ou pas de prévoyance de la part du gouvernement.” a déclaré Ranece Jovial Ndjeudja, Chef de la campagne forêts du Bassin du Congo à Greenpeace Afrique
Les conséquences des déchets plastiques accompagnées d’une mauvaise gouvernance environnementale des autorités congolaises sont à la base de plusieurs catastrophes dont les kinois et tous les congolais en général sont victimes. Les rivières et les rues de Kinshasa sont transformées en poubelle géante de pollution plastique.
“ Pour s’attaquer à la crise de la pollution plastique et mettre fin à la culture du jetable, les grands pollueurs comme Coca-Cola, Pepsi, Nestlé, Unilever au niveau global et aussi toutes les nouvelles compagnies indo-pakistanaises de production de plastique au niveau local doivent de toute urgence éliminer le plastique à usage unique en remplaçant leurs emballages par des systèmes de recharge et de réutilisation. ” Ajoute Ranece Jovial.
Greenpeace Afrique appelle le gouvernement de la RDC à prendre ses responsabilités et à reconsidérer ses engagements internationaux en matière de gestion des risques et des catastrophes naturelles, de protection des populations et de lutte contre le changement climatique.
“ Il est plus qu’urgent pour la RDC d’assurer la mise en œuvre des mesures de son plan national de contingence avec un accent sur les risques d’inondation. Il est également important de mettre en place des mesures d’adaptation afin de prévenir les catastrophes liées au changement climatique mais aussi de protéger les personnes et leurs biens, et ainsi rester cohérent avec les engagements internationaux en matière de lutte contre le changement climatique “ conclut Ranece Jovial.
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