12 juillet, Dakar – la semaine dernière, des dizaines de carcasses de dauphins et de tortues ont été retrouvées dans le nord du Sénégal, le long des rives de Saint Louis. Greenpeace Afrique est consterné par ces décès et appelle les autorités à publier les résultats des autopsies réalisées. Il exige en outre que le géant pétrolier BP (British Petroleum) abandonne son projet de combustibles fossiles en eaux profondes en Afrique de l’Ouest, qui aura un effet dévastateur sur les communautés de pêcheurs, les populations locales, et l’écosystème marin.

« Bien que la cause réelle de ces décès ne soit encore connue, il est clair que toute exploitation industrielle de notre océan dans l’avenir entraînerait de nombreuses autres tragédies de ce type », a déclaré Awa Traoré, chargée de campagne océan Greenpeace basée à Dakar. « Ce cas, au milieu d’une crise de la biodiversité et d’un effort mondial pour restaurer les écosystèmes, doit être sérieusement et en toute transparence examiné par les autorités locales. Cela ne doit pas devenir la promotion étrange de la production d’horreur de BP en Afrique de l’Ouest. BP doit changer d’itinéraire et plutôt soutenir les citoyens ouest-africains avec des investissements dans les énergies renouvelables », a conclu Awa Traoré.

Une enquête récente de l’initiative de Greenpeace « Unearthed » a révélé les plans de British Petroleum (BP) sur un nouveau projet gazier à la frontière nord du Sénégal et de la Mauritanie à 2,7 km de profondeur, une zone entourée d’écosystèmes très riches en biodiversité. La zone, considérée comme le plus grand récif d’eau froide connu au monde, abrite d’innombrables espèces, notamment des requins, des baleines et des tortues. Le projet pourrait également réduire les stocks de poissons et mettre les pêcheurs artisanaux en danger. Cela pourrait également affecter la sécurité alimentaire de la population générale, car elle dépend fortement du poisson pour son travail et des fruits de mer comme sources de protéines.

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