Jo Blackman, Responsable de campagne à Global Witness, déclare : “Nous appelons la CAFI à suspendre immédiatement ses financements tant que le gouvernement de RDC n’aura pas annulé ces attributions de concessions, garanti le respect du moratoire et pris des sanctions contre les responsables de ces attributions illégales”.
Lars Løvold, Directeur de Rainforest Foundation Norway ajoute : “Il est surprenant que des membres du gouvernement de RDC soient apparemment prêts à risquer l’annulation d’un accord total de 200 millions de dollars entre la CAFI et la RDC en menant des actions illégales de courte vue”.
Lors d’une séance photo le 31 octobre 2017, à bord du bateau de Greenpeace Esperanza, Amy Ambatobe s’est solennellement engagé à protéger les tourbières du pays en déclarant :
“J’envoie ici un message à toute la communauté internationale pour la mobilisation de fonds et pour aider le gouvernement de RDC à protéger ces aires sensibles et pour améliorer les moyens de subsistance des communautés habitant autour de ces tourbières.”
Simon Counsell, Directeur exécutif de la Rainforest Foundation, analyse : “L’établissement de nouvelles concessions forestières envoie un signal clair à la communauté internationale : le gouvernement de RDC est en train de faire une croix sur toute ambition de réduire les émissions liées à la déforestation ou à la dégradation des forêts. Toute opération d’exploitation forestière à grande échelle, en particulier dans les tourbières, est susceptible de causer des émissions massives de gaz à effet de serre. Les donateurs comme la Norvège ou la Banque mondiale vont devoir réévaluer si les programmes REDD en RDC sont crédibles et s’il est opportun de continuer à les financer”.
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