Greenpeace Belgique réagit à l’étude de l’Université d’Anvers publiée en décembre dernier et relayée dans la presse aujourd’hui.

« Dire que la sortie du nucléaire entraînera des black-out est un discours inutilement alarmiste car infondé », déclare Jan Vande Putte, expert en énergie à Greenpeace Belgique. « La sortie du nucléaire est réalisable, abordable et, entre-temps, devenue inévitable. C’est la conclusion de nombreuses études approfondies parues ces derniers mois. Nous espérons donc que le gouvernement fédéral ne se laissera pas distraire de la décision importante qui est sur la table. »

Les études les plus récentes d’Elia et d’Energyville (commandée par Engie), par exemple, montrent le potentiel des énergies renouvelables et le caractère inévitable de la sortie du nucléaire. L’étude d’Engie calcule un scénario avec 65 % d’électricité renouvelable en 2030.

L’étude de l’Université d’Anvers établit, entre autres, un scénario basé sur le maintien des sept réacteurs belges encore fonctionnels, alors qu’il n’en est plus du tout question. La discussion sur la sortie du nucléaire belge ne porte que sur l’extension potentielle des deux réacteurs les plus récents. 

En outre, l’étude n’évoque pas de scénario pour les 10 ou 20 prochaines années qui tienne compte de la poursuite de la baisse des coûts des énergies renouvelables et de leur expansion, qui aura également un impact positif sur les émissions de CO2.

Toutes les options de flexibilité ne sont enfin pas prises en compte, de sorte que l’éolien et le solaire n’ont aucune chance dans le modèle utilisé.