En réponse au lancement aujourd’hui par l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL) d’un plan d’action visant à mettre fin au racisme et à la discrimination, Christy Ferguson, directrice générale de Greenpeace Canada, a fait le commentaire suivant :

« Au milieu des crises sanitaires, sociales et environnementales que nous vivons aujourd’hui, nous devons également reconnaître que le racisme systémique cause un préjudice profond aux personnes et aux communautés et fait obstacle à un avenir juste et vert pour toutes et tous. Le fardeau du démantèlement des systèmes hérités du colonialisme et de l’oppression ne devrait pas être porté uniquement par les communautés autochtones. Il s’agit d’une responsabilité partagée par toutes et tous. La bonne nouvelle est que le récent sondage présenté par l’APNQL a démontré que les gens souhaitent agir. Le plan présenté aujourd’hui nous montre comment.

Pour les organisations environnementales comme Greenpeace, cela signifie reconnaître que le savoir et la prise de décision autochtones ne sont pas négociables et sont essentiels à la restauration de notre monde naturel. Pour le gouvernement du Québec, cela signifie légiférer et mettre en œuvre la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, y compris le droit au consentement préalable, libre et éclairé pour tous les projets ayant un impact sur les territoires autochtones. 

Je tiens à saluer le leadership visionnaire du chef Ghislain Picard et à appeler les milliers de sympathisant·es de Greenpeace à travers le Québec à agir en solidarité avec les peuples autochtones dans leur vie quotidienne. Le plan présenté aujourd’hui offre à chacun·e d’entre nous l’opportunité de faire mieux. »