MONTRÉAL/ TERRITOIRE TRADITIONNEL DES PEUPLES KANIEN’KEHÁ:KA DE LA CONFÉDÉRATION DES HAUDENOSAUNEE – Ecojustice et Greenpeace Canada applaudissent le leadership dont fait preuve le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, qui a signalé aujourd’hui sa volonté d’inscrire les objectifs du Canada en matière de nature dans une loi.
Plus tôt cette année, Greenpeace Canada, en collaboration avec Ecojustice, a publié un rapport exhortant le gouvernement fédéral à élaborer, en coopération éthique avec les dirigeant·es autochtones, un cadre législatif qui lie les objectifs de biodiversité à un calendrier précis, décolonise les pratiques de protection et de restauration et garantit une responsabilité juridique des gouvernements.
Melanie Snow, spécialiste des affaires législatives chez Ecojustice, a déclaré :
« Les remarques faites aujourd’hui par le ministre Guilbeault constituent une étape importante pour garantir que le Canada atteigne ses objectifs en matière de biodiversité. Nous avons besoin d’une loi qui oblige les gouvernements fédéral et provinciaux à rendre des comptes sur la réalisation des ambitions et des promesses faites lors de la COP15, et à atteindre les objectifs de biodiversité d’une manière qui respecte les droits et la souveraineté des peuples autochtones.
Grâce en grande partie à l’intendance et au leadership des peuples autochtones, un dixième des forêts du monde, un quart des zones humides de la planète, et plus de lacs d’eau douce que tous les autres pays réunis continuent d’exister ici, au Canada.
Tout comme le Canada a légiféré sur la responsabilité d’atteindre des émissions nettes nulles dans la lutte contre la crise climatique, nous avons besoin de lois fortes qui obligent les gouvernements à rendre des comptes sur l’atteinte des objectifs de biodiversité. »
Reykia Fick, responsable de la campagne Nature et Alimentation de Greenpeace Canada, a déclaré :
« La déclaration de soutien du ministre Guilbeault à une nouvelle législation est une excellente nouvelle pour la nature et la faune à travers le Canada. Maintenant que le ministre a exprimé sa volonté de faire le travail nécessaire pour que cela se produise, c’est au Premier ministre Trudeau de donner le feu vert.
Pour éviter de répéter les échecs quant aux objectifs de biodiversité fixés dans les dix dernières années, nous avons besoin que cette législation fournisse un plan clair pour arrêter et inverser la crise d’extinction du Canada. Elle doit garantir le respect des droits des peuples autochtones, un accès équitable à la nature et de solides mesures de responsabilité publique.
À l’instar des négociations de la Convention sur la diversité biologique (CDB) qui se déroulent à Montréal cette semaine, il sera de la plus haute importance de reconnaître la gouvernance et l’intendance autochtones comme des formes tout à fait légitimes de protection de la nature. »
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