VANCOUVER – Greenpeace Canada, des bénévoles, des sympathisant·es et des artistes autochtones locaux se sont rassemblés aujourd’hui devant le siège social de The Metals Company (TMC) à Vancouver pour peindre une murale collective et dénoncer l’entreprise minière destructrice qui exploite les fonds marins. Cette manifestation, qui a lieu le 4 juillet, Jour de l’Indépendance des États-Unis, a une importance particulière, car TMC collabore avec l’administration de Donald Trump pour accélérer l’exploitation minière en eaux profondes. À la suite du décret signé par Trump en avril 2025, TMC s’est empressée de contourner les processus réglementaires mondiaux afin de demander le tout premier permis américain d’exploitation minière aux fonds marins. Sa recherche de nodules polymétalliques riches en minéraux essentiels dans la zone de Clarion-Clipperton, qui s’étend sur 25 200 kilomètres carrés dans l’océan Pacifique, menace les fonds marins fragiles. Bon nombre de scientifiques et de critiques préviennent que l’exploitation minière en eaux profondes cause des dommages irréparables à la vie océanique et nuit aux espèces de baleines vulnérables. La murale réalisée aujourd’hui par des artistes salish de la côte dans le centre-ville de Vancouver envoie un message fort : l’océan n’est pas à vendre. Des gens de tous horizons, comme des familles, des travailleur·ses et des personnes aux études, se sont unis pour mener une action courageuse afin de protéger leurs proches, leurs villes et leur avenir.

À l’approche de la 30e session de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), Greenpeace Canada, avec l’aide d’artistes, de bénévoles, d’activistes et de défenseur·ses des océans, a peint une murale au sol devant le siège social de The Metals Company (TMC) au centre-ville de Vancouver. L’action a été réalisée afin de dénoncer publiquement cette entreprise qui, en tant que complice de Trump, prend des mesures pour accélérer l’exploitation minière en eaux profondes et causer des dommages irréparables à la vie océanique. Jusqu’à présent, en tant que pays hôte de The Metals Company, le gouvernement fédéral canadien n’a pas saisi l’occasion de s’opposer à cette entreprise soutenue par Trump et à la cupidité des entreprises qui veulent exploiter les fonds marins. Cependant, alors que les pourparlers de l’AIFM sont en cours, Greenpeace Canada et ses sympathisant·es de Vancouver ont agi pour rappeler au gouvernement fédéral que l’océan n’est pas à vendre. La vie sur Terre, y compris la nôtre, dépend du respect de ces engagements.

Salomé Sané, chargée de campagne Nature et Biodiversité chez Greenpeace Canada, a déclaré :

« L’océan mondial n’est pas un trésor à piller, mais le patrimoine commun de l’humanité. Le gouvernement canadien doit dénoncer le comportement irresponsable de Trump et de The Metals Company, et protéger les fonds marins en réitérant son soutien à un moratoire mondial sur l’exploitation minière en eaux profondes et en s’opposant à l’adoption du Code minier. »

Cette manifestation intervient à la veille d’un sommet international déterminant des Nations Unies, au cours duquel les pays décideront si le Code minier, qui pourrait donner le coup d’envoi à l’exploitation commerciale des ressources minières océaniques, sera finalisé. En tant que leaders du pays qui accueille le siège de The Metals Company, Greenpeace Canada exhorte la ministre des Affaires étrangères Anita Anand et le premier ministre Carney à réaffirmer le soutien du Canada en faveur d’un moratoire mondial et à s’opposer à l’adoption du Code minier.

La murale, qui mesure plus de 15 pieds de long et de large, a été réalisée à l’aide d’une peinture non toxique et soluble dans l’eau. Elle a été conçue et exécutée conjointement par les artistes visuels salish de la côte Kwiis Hamilton et Happy, dont la pratique s’inspire de la résistance culturelle, de la protection écologique et de la résilience collective. L’art urbain est une forme de désobéissance civile non violente qui permet d’envoyer un message fort aux politicien·nes qui n’ont pas encore pleinement compris la gravité de la crise climatique et la responsabilité qui leur incombe en matière de protection des océans.

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Des photos et des vidéos de l’événement sont disponibles dans la médiathèque de Greenpeace

Pour plus d’informations, veuillez contacter : 

Sarah Micho, conseillère aux communications, Greenpeace Canada

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