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Leitartikel : Danke, dass Sie uns zur Seite stehen

Nächstes Jahr feiern wir die Gründung des Greenpeace-Büros in Luxemburg vor 40 Jahren. Seither hat sich unser Anliegen nicht verändert: die Interessen des Planeten, der Artenvielfalt und der Lebewesen, die ihn bewohnen, zu verteidigen.

Einer der Gründe, aus denen Sie heute an unserer Seite stehen, ist Ihr Bewusstsein für die Dringlichkeit des Klimawandels und die zahlreichen Herausforderungen, die es zu bewältigen gilt, um künftigen Generationen eine Welt zu bieten, in der Mensch und Natur in Harmonie leben können. Unabhängig davon, ob Sie uns unterstützen, um unsere Arbeit in Sachen Atomkraft oder nachhaltige Finanzen voranzutreiben, oder ob Sie sich für Themen wie Entwaldung, Plastik, Überfischung der Meere, Systemwandel oder eine umweltverträgliche und artgerechte Landwirtschaft interessieren – uns alle verbindet eine gemeinsame Vision: eine grüne, nachhaltige und harmonische Welt.

Für die Verwirklichung dieser Vision bedarf Greenpeace Ihrer Unterstützung. Während regelmäßige Spenden entscheidend sind, um langfristig unsere Kampagnen und Aktionen planen zu können, sind Einzelspenden, Sammelaktionen anlässlich wichtiger Anlässe in Ihrem Leben oder auch Schenkungen und Nachlässe nicht minder wichtig.

Um völlig unabhängig agieren und Druck auf Regierungen und umweltschädliche Unternehmen ausüben zu können, wird unsere Arbeit zu 100% von Privatpersonen wie Ihnen finanziert. So möchte sich unser gesamtes Team, ganz gleich, ob Sie uns von Anfang an, seit einigen Jahren oder erst seit einigen Monaten unterstützen, von ganzem Herzen bei Ihnen bedanken. Schließlich könnte Greenpeace ohne Sie nicht existieren. Danke, dass Sie uns zur Seite stehen!

Corinne Leverrier, Beauftragte für Kundenbindung und Fundraising


Le mode d’emploi pour investir son argent plus durablement

Vous nous l’avez réclamé, nous l’avons fait ! Nous lançons officiellement notre guide « Introduction aux investissements durables ». De votre compte épargne à vos diverses cotisations d’assurance et versements dans un contrat prévoyance-vieillesse, en passant par d’éventuels investissements en actions et en fonds, tout cet argent que vous mettez de côté est injecté dans les flux financiers et alimente divers secteurs d’activité. Depuis quelques temps, les produits « verts »  sont à la mode et promettent un impact positif sur le climat, l’environnement ou dans le cadre de projets sociaux. 

Pourtant, posons-nous la question : parmi ceux-ci combien protègent réellement le climat  et  ont-ils vraiment un impact positif sur l’économie réelle ?  Pour y voir plus clair, Greenpeace propose le guide « Introduction aux investissements durables ». Ce sujet reste une zone d’ombre pour de nombreuses personnes soucieuses de l’environnement : vous avez beau vous fournir en électricité verte, consommer bio, local et équitable, éviter les voyages en avion… sans que vous vous en rendiez compte, votre argent cofinance des industries climaticides.  

Téléchargez le guide « Introduction aux investissements durables ».

Eva Waldmann


Pour une économie qui sert le bien commun

Notre modèle socio-économique montre ses limites. Alors que certain·es se déplacent en jets privés pour des distances ultra courtes, d’autres peinent à boucler leur fin de mois et cela se traduit également dans les empreintes environnementales. 

Pourtant il existe d’autres voies que notre société de consommation actuelle. L’économie du bien commun est l’une d’entre elles. Explorons ensemble cette nouvelle route…

L’initiative de l’économie du bien commun a pour objectif l’instauration d’un modèle économique qui fait du bien-être de chacun·e et de la protection de notre planète les valeurs centrales de notre société. Cette initiative part du constat que c’est le profit qui est au cœur des préoccupations du système actuel. En découlent les conséquences que l’on connaît : inégalités sociales, surexploitation des ressources et destruction écologique. Les réponses apportées à ces problèmes ne sont pas suffisantes ; c’est là qu’intervient l’iniative pour l’économie du bien commun.

Changement d’aiguillage du système 

Au cœur de la vision de l’économie du bien commun, se trouve l’idée que l’économie doit se mettre au service du bien commun, et non l’inverse. Il s’agit de ne plus se contenter de mesurer le succès ou l’intérêt d’un organisme à son seul profit, mais aussi à son utilité sociale par exemple. Les entreprises, en tant qu’actrices importantes de nos sociétés, ont un rôle essentiel à jouer. Grâce à différentes mesures, l’économie du bien commun propose de changer leur fonctionnement en plaçant les valeurs de dignité humaine, de justice sociale, de développement durable ainsi que de transparence et de codétermination au centre de toute décision.

Pour arriver à cet objectif, les gouvernements doivent permettre aux entreprises les plus respectueuses de pouvoir s’épanouir économiquement. Afin d’identifier leur impact mais aussi leurs progrès en la matière, l’initiative pour l’économie du bien commun met à disposition toute une série de questions qui permettent de faire le point dans différents domaines. Ce questionnaire peut également servir à d’autres types d’organisations comme une commune ou une organisation non gouvernementale. Les questions posées permettent de se pencher sur la chaîne d’approvisionnement, mais également sur des aspects internes de transparence envers le personnel : les matières premières sont-elles fabriquées et utilisées dans le respect des normes environnementales ? La chaîne de valeur est-elle analysée pour faire la lumière sur d’éventuelles violations des droits humains ? La satisfaction de la clientèle est-elle prioritaire par rapport au volume de vente ? Les parties prenantes (y compris la main-d’œuvre, les fournisseurs et partenaires) sont-elles payées dignement ? La transparence est-elle assurée ?

En fonction des réponses, des points sont accordés : ainsi, si l’entreprise respecte une distribution équitable des salaires, elle recevra plus de points qu’une autre ne s’en souciant pas. Des points sont retirés pour les activités ne prenant pas en compte l’environnement ou les droits humains. Plus une entreprise récolte de points, plus elle contribue au bien commun.

Une transformation durable

En parallèle, l’initiative demande la mise en place de règles qui permettront à ces entreprises d’être avantagées : les entreprises présentant un intérêt plus grand pour la société et le bien commun doivent être récompensées pour leurs efforts, puisqu’elles préservent les ressources naturelles et font progresser l’équilibre social. Pour ce faire, l’initative demande une taxation adaptée qui favoriserait ces entreprises. Elles pourraient également bénéficier  de prêts à taux attractifs ou encore à un accès favorable aux marchés publics.

Ce modèle permet, étape par étape, de transformer durablement la société en se basant sur des incitants plutôt que des éléments dissuasifs. Cette combinaison d’avantages fiscaux et financiers octroie un avantage à ces entreprises sur leurs concurrents, et peut en motiver d’autres à modifier leur fonctionnement. L’économie du bien commun constitue également un signal puissant pour les consommateurs et consommatrices, en les orientant vers les produits et services plus durables. Cela facilite enfin l’embauche de nouvelles personnes : une entreprise dont l’impact est positif représente un argument de poids pour les plus jeunes. La satisfaction des employé·es dans l’organisation peut également augmenter, grâce aux partages des valeurs telles que le respect et l’entraide.

Une initiative qui s’étend

Cette initiative rencontre un beau succès et continue à s’étendre globalement, avec des milliers de volontaires dans 35 pays, en Europe, en Amérique latine et en Asie. Plus de 1 400 organisations, entreprises et communes ont déjà complété leur rapport du bien commun. Quelques noms connus, comme Vaude, le fabricant de vêtements, participent à faire avancer le mouvement. Plus proche de nous, Mertzig a également publié son rapport.

Pour en savoir plus sur l’économie du bien commun, le livre de son inventeur, Christian Felber, a été traduit dans 7 langues, dont l’anglais et le français. Par ailleurs, nous communiquerons à ce sujet à diverses occasions dans le courant de l’année prochaine, avec notamment la publication de notre premier rapport du bien commun. 

L’économie du bien commun est une possibilité de changement en profondeur de notre société, transformant ce qui peut paraître comme un rêve idéaliste en une réalité concrète qui ne demande que la volonté citoyenne et politique pour s’épanouir.

Frédéric Meys


La justice, un levier pour aider les déplacé·es climatiques

Le nombre de personnes déplacées en raison d’événements climatiques extrêmes a presque doublé en 2022. Comment la justice climatique peut-elle contribuer à les soutenir ?

Selon Unicef, entre 2016 et 2021, il y a eu 43,1 millions de déplacements internes d’enfants liés à des catastrophes météorologiques. La quasi-totalité — 95 % — des déplacements d’enfants enregistrés a été provoquée par des inondations et des tempêtes.

Même si nous ressentons de plus en plus les effets du dérèglement climatique également en Europe, les impacts ne sont pas les mêmes partout. Une nouvelle fois, ce sont les pays les plus pauvres dans le Sud global qui sont les plus touchés par les évènements climatiques extrêmes et qui doivent donc faire face aux plus forts déplacements de populations. Ce sont aussi les pays qui sont historiquement les moins responsables de la crise climatique.

Les pollueurs doivent être contraints de payer pour les pertes et dommages subis par les populations vulnérables. Les pays et les entreprises qui se sont enrichis en créant cette crise doivent être contraints d’aider les personnes qui en subissent déjà les conséquences. Greenpeace s’engage aux côtés des personnes qui réclament la justice climatique en soutenant les citoyens et citoyennes ainsi que les organisations qui demandent aux États et aux multinationales de rendre des comptes et payer pour les dommages subis.

Antoniya Argirova


Portrait : Mara, membre de l’ASBL

Autrice de livres jeunesse, Mara est présente aux côtés de Greenpeace Luxembourg depuis de nombreuses années. Si c’est son engagement en tant que membre de notre ASBL que nous avons voulu mettre en avant à travers cette interview, elle est aussi bénévole et donatrice depuis des années. 

Quand as-tu rejoint Greenpeace Luxembourg ?

J’ai rejoint Greenpeace en 2016 mais j’étais déjà une fervente adepte depuis les années 80, notamment lors des manifestations anti-nucléaires.

Pourquoi as-tu décidé de devenir membre du Comité de l’ASBL ?

Il y a 4 ans j’ai été approchée par un membre du CA lors d’une manifestation Greenpeace. J’ai alors accepté de devenir d’abord membre du CA et ensuite membre du Comité de l’ASBL. J’invite d’ailleurs toutes les personnes qui veulent œuvrer pour la planète à se joindre à nous en tant que bénévole et/ou membre associé·e de l’ASBL pour contribuer à décider de l’avenir de Greenpeace Luxembourg !

Quel est ton meilleur souvenir chez Greenpeace ?

Oh, il y en a beaucoup (rires). J’ai par exemple manifesté avec Greenpeace Luxembourg à Strasbourg devant le Parlement Européen et aussi accueilli le Tour de France à Esch et à Schengen avec des banderoles anti-nucléaires. Mais ce que j’apprécie surtout c’est de côtoyer les autres bénévoles et de partager l’euphorie de se battre pacifiquement ensemble pour la planète.

Quelle est ta devise ?

Un pour tous, tous pour un ! Ensemble nous sommes forts !

Que souhaites-tu pour l’avenir ?

J’aimerais que le monde se réveille un jour en paix et avec l’objectif de cohabiter ensemble sur une planète saine et magnifique.


Die Doppelmoral der EU

Bei einer kürzlich veröffentlichten Analyse enthüllte Greenpeace Deutschland, dass die Europäische Union an einer Übereinkunft arbeite, bei der der Handel mit dem in Europa  verbotenen Einweg-Plastik massiv verstärkt werden würde. Während Mitte November Regierungen der ganzen Welt in Kenia zusammenkamen, um über ein UN-Plastikabkommen zu verhandeln, beriet die EU sich über ein Freihandelsabkommen mit den südamerikanischen Mercosur-Staaten (Brasilien, Argentinien, Paraguay und Uruguay), welches den Export von zukünftigem Plastikmüll fördere.

Obwohl seit 2021 eine Vielzahl an Einweg-Plastik-Produkten nicht mehr in der EU verkauft werden dürfen, ist die Produktion und der Export von Kunststoffprodukten und -abfällen ins nicht-europäische Ausland weiterhin erlaubt. 

So werden die negativen Umwelt- und Gesundheitsauswirkungen der europäischen Produktion nicht nur auf den globalen Süden übertragen, sondern fördern auch nachweislich die Klimakrise sowie die soziale Ungerechtigkeit. 

Jetzt gilt es also mehr denn je, dass Regierungen sich für ein starkes UN-Abkommen gegen Plastikmüll einsetzen, um die Plastikproduktion bis 2040 um mindestens 75 % zu reduzieren.

Hier erfahren Sie mehr über den EU-Mercosur-Deal und den Handel mit verbotenem Einwegplastik :

act.gp/Plastic-secret-LU

Esther Wildanger

Téléchargez l’Esperanza en PDF et retrouvez un mandala à colorier !