Suite à l’entrée en vigueur de la loi portant interdiction des sachets en plastique de faible micronnage au Sénégal, Marie Suzanne Traoré, Chargée de campagne Océans de Greenpeace Afrique déclare :

 

“Nous saluons cette décision qui constitue une étape significative dans le combat contre les déchets plastiques au Sénégal. Les sachets en  plastique sont à l’origine  de nombreux problèmes environnementaux et sanitaires. Outre les problèmes d’insalubrité que pose leur mauvaise gestion, ils peuvent, une fois ingérés,  causer la mort d’animaux terrestres notamment les ruminants et celle des oiseaux et des grandes espèces marines telles que les tortues, les cétacées et les thons par étouffement et/ou étranglement. Ces plastiques peuvent également se retrouver dans le système digestif de certains poissons consommés par les populations, entraînant ainsi des conséquences dramatiques sur la santé. De plus, brûlés, les plastiques dégagent des dioxines, fumées nocives, cancérigènes pour l’homme.

Des phénomènes d’autant plus graves que la durée de vie de ces déchets peut aller jusqu’à trois siècles.

Cependant, pour mettre fin à l’usage des sachets en plastique visés par cette loi, une campagne de sensibilisation et de communication efficiente pour le changement de comportement à l’endroit des consommateurs s’impose; elle doit aussi être accompagnée par la vulgarisation des alternatives moins polluantes, accessibles, durables et adaptées à la  société sénégalaise”.

Contact :

Bakary Coulibaly, Chargé de communication, Campagne Océans, Greenpeace Afrique, email : [email protected]: Mob : +221773336265