Yaoundé, 22 septembre 2021 /Greenpeace Afrique vient de publier avec le comédien Ulrich Takam une vidéo de sensibilisation sur l’accaparement des terres, la protection des forêts et des droits des communautés forestières. S’adressant à la fois aux dirigeants et aux citoyens camerounais, cette vidéo d’une dizaine de minutes véhicule le message clé suivant : les plantations agro industrielles ne sont pas des forêts. 

La vidéo que vient de rendre publique Greenpeace Afrique met en scène un jeune qui a hérité de 60 000 hectares de forêt de son oncle, et veut faire venir des engins pour les raser afin d’y planter des palmiers, lesquels lui permettront de prendre soin de sa future femme. Mais celle-ci, plus avertie sur les dégâts environnementaux à prévoir, tente, fort heureusement avec succès de l’en dissuader, nonobstant la longue liste d’arguments que l’héritier essaie de mettre en avant pour soutenir son projet. Le court-métrage se referme lorsque les deux prennent la résolution de conserver cet héritage et d’y développer de l’écotourisme. Pour Ulrich Takam, « Ça a été pour mon équipe et moi un réel plaisir de mettre notre talent au service des communautés locales et surtout de la protection de l’environnement. J’avoue que collaborer avec Greenpeace m’a permis de comprendre que comme chaque habitant de la planète, j’ai mon rôle à jouer pour sauver la planète, notamment lutter contre la déforestation. »

La déforestation au profit des agro industries au Cameroun est toujours plus grandissante , pourtant, ses promoteurs font tout pour détourner l’opinion du désastre qu’elle représente. Dans la région du Sud, une entreprise agro industrielle, Camvert SA  a rasé 2 500 ha  d’une zone de 60 000 hectares de forêt, soit près de trois fois la superficie de la ville de Douala, capitale économique du Cameroun, pour y planter des palmiers à huile.  L’opération s’est déroulée sans qu’aucune concession ne lui ait été attribuée. Camvert est restée jusqu’ici muette face aux différentes interpellations de Greenpeace Afrique et de plusieurs autres organisations locales et internationales sur les dangers irréversibles que représente son projet  pour les populations autochtones et la biodiversité. Pour Ranėce Jovial Ndjeudja, responsable de la Campagne forêt chez Greenpeace, « Nous avons voulu corriger les mœurs par l’humour. Tous les camerounais, y compris les gestionnaires de Camvert doivent être interpellés par ce message fort, porté par nos artistes comédiens, sur la menace qui pèse sur  nos forêts. Contrairement au discours entretenu par Camvert, cette plantation de monoculture représente un réel danger pour les communautés dont la survie dépend de la foret,  le climat, la biodiversité  » De plus, ajoute  Ranėce, “ si la déforestation était le moyen le plus sûr pour développer un pays, le Cameroun serait parmi les nations les plus puissantes aujourd’hui. Donc en clair, des projets comme ceux de Camvert bénéficient à un cercle bien restreint de personnes, plongeant les populations riveraines dans un cauchemar sans fin.”

La vidéo est disponible ici

Note sur les acteurs 

Ulrich Takam, de son nom complet Ulrich Gildas Tchinde Takam, est un artiste et comédien camerounais.  Ulrich est auteur de la web serie a succes les délires de Takam. Cet animateur de Kalak FM a également lancé plusieurs autres web séries disponibles sur sa chaîne youtube.

Raissa Chimala est  Animatrice Radio et comédienne. La Co-Présentatrice de Kalak Moment sur Kalak FM a rejoint l’équipe de Ulrich Takam en 2020 comme comédienne dans la série  Ekol Publik Groupe 2

Raissa Chimala est  Animatrice Radio et comédienne. La Co-Présentatrice de Kalak Moment sur Kalak FM a rejoint l’équipe de Ulrich Takam en 2020 comme comédienne dans la série  Ekol Publik Groupe 2

Luchelle Feukeng

Chargée de la Communication, Greenpeace Afrique

Email : [email protected] 

Téléphone:  : +237 656 46 35 45 (WhatsApp)

Ranece Jovial Ndjeudja 

Responsable de Campagne forêt Bassin du Congo, Greenpeace Afrique,

Email: [email protected]   

Téléphone:+237 699901742

Greenpeace Africa Newsdesk: [email protected]

Local Girl in Cameroon. © John Novis Être impliqué