Ce 13 mars 2024, Hugues Falys, agriculteur-paysan de la province de Hainaut, assigne en justice TotalEnergies devant le tribunal de l’entreprise de Tournai, pour sa responsabilité dans le dérèglement climatique.

Les événements climatiques extrêmes qui ont frappé sa ferme ces dernières années lui ont causé des dommages importants, notamment des pertes de rendements.

Trois ONG, FIAN, Greenpeace et la Ligue des droits humains se joignent à cette action en justice. Il s’agit de la première « action climat » visant une entreprise multinationale en Belgique.

 

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Hugues a besoin de votre soutien dans son action contre TotalEnergies 

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En ajoutant votre nom, vous soutenez un paysan qui demande justice face à un géant des énergies fossiles. Les entreprises qui contribuent au dérèglement climatique et qui ne respectent pas les droits humains doivent rendre des comptes. Vous rejoignez une cause juste et nécessaire car Hugues n’est bien sûr pas le seul à souffrir du dérèglement climatique.

Participez à notre crowdfunding

La justice est un moyen puissant pour contraindre les multinationales à faire face à leurs responsabilités. Mais les procédures judiciaires sont également longues et coûteuses. Chaque euro compte et contribue à faire avancer la lutte climatique et le respect de notre environnement et des droits humains. Ensemble, nous obtiendrons justice !

Votre soutien financier est précieux pour Hugues et les associations. Aidez-nous à atteindre notre objectif de 50.000 euros !

  1. Préparation et introduction de l’action en justice: 10.000 euros
    En atteignant ce premier objectif, nous pourrons couvrir les frais qui ont déjà été engagés pour introduire cette action en justice, notamment : les frais d’huissier, les frais de procédures judiciaires et les frais d’avocat·es pour la rédaction de la citation. Cinq avocates du cabinet Progress Lawyers Network ont travaillé d’arrache-pied, à prix réduits, pour introduire ce dossier. Sans elles, rien n’aurait été possible. Nous les remercions déjà pour leur travail.
  2. Plaidoiries et frais juridiques : 25.000 euros
    Atteindre cette deuxième étape nous permettra de couvrir les frais des avocat·es pour 6 mois supplémentaires. C’est indispensable pour les prochaines étapes de la procédure judiciaire, qui comprennent notamment l’échange des conclusions (c’est-à-dire l’échange des argumentaires entre avocat·es) et les plaidoiries devant le tribunal.
  3. Davantage de visibilité et des actions : 40.000 euros
    Parvenir à cette troisième étape signifie que nous pourrons couvrir un an des frais des avocat·es et intensifier nos actions. Cela permettrait également de couvrir certains frais engagés par les trois associations pour augmenter la visibilité de cette action en justice, ainsi que la mise en œuvre d’actions pour sensibiliser le grand public, en Belgique et au-delà : vidéos, site web, organisations d’événements d’information et de sensibilisation, etc.
  4. Objectif : 50.000 euros
    Avec cette quatrième étape, nous pourrons couvrir tous les frais des avocat·es. Nous pourrons également recourir à certaines expertises de scientifiques et de spécialistes du climat. Et nous pourrons étendre nos actions de campagne et de sensibilisation autour du cas pour lutter contre l’impunité des multinationales des énergies fossiles.
© The Farmer Case / Tim Dirven

Pourquoi cette action contre TotalEnergies ?

Les entreprises du charbon, du pétrole et du gaz sont de loin les principales responsables du dérèglement climatique, puisque les combustions fossiles sont responsables de plus de 75 % des émissions de gaz à effet de serre.

Ces entreprises échappent trop souvent à leur responsabilité et à toutes contraintes en matière climatique. Quant aux États, ils peinent à adopter des législations suffisamment fortes qui puissent protéger efficacement l’environnement, le climat, la santé publique. 

Qui en paie le prix ? Hugues, les agriculteur·rices, nous tou·tes, ici en Belgique et ailleurs.  

Qui est Hugues ?

Hugues Falys est un paysan-agriculteur du Hainaut. Il y cultive depuis 1993 des céréales, des protéagineux, des légumes, des fraises et il élève une centaine de vaches de race charolaise pour la production de viande bio. Comme la majorité des agriculteur·rices, Hugues subit les conséquences du dérèglement climatique : vagues de chaleur, sécheresses, précipitations extrêmes.

Conséquences ? Des cultures et prairies endommagées voire improductives, des pertes financières importantes, des animaux souffrant de stress thermique ainsi qu’un surcroît de travail et un stress important lié à l’imprévisibilité croissante du climat et donc de l’organisation du travail.