
Au revoir le Journal, bonjour l’Esperanza
Après vingt-quatre éditions et plus de six ans de bons et loyaux services, le Journal évolue : un format différent, des articles plus longs, moins d’actualités mais plus de sujets de fond… Autant de changements méritaient bien un nouveau nom et nous avons choisi, pour celui-ci, de rendre un hommage tout particulier.
L’histoire de Greenpeace commence sur un bâteau, le Phyllis Cormack, en 1971, et se poursuit sur le Rainbow Warrior Ier du nom, puis à bord de ses successeurs, ainsi que sur le pont de l’Argus ou de l’Artic Sunrise. Qu’ils accueillent des expéditions scientifiques ou permettent des actions en mer, les navires de la flotte arc-en-ciel font véritablement partie de l’ADN de Greenpeace.
L’Esperanza était un navire de lutte contre les incendies construit en 1984. Racheté par Greenpeace au début des années 2000, il a été renommé (esperanza signifie espoir en espagnol) et transformé pour le rendre plus respectueux de l’environnement. Grâce à ce brise-glace, nous avons sillonné les mers du monde entier, d’un cercle polaire à l’autre. Après une dernière expédition de 14 mois, la plus ambitieuse jamais entreprise par Greenpeace, l’Esperanza a été démantelé en Espagne, selon toutes les réglementations européennes applicables en matière de recyclage des navires et d’environnement. L’opération, saluée par la Ship Breaking Platform, a été finalisée en janvier dernier.
Nous espérons que ce nom chargé d’histoire vous plaira et que vous apprécierez cette nouvelle formule du rendez-vous trimestriel réservé aux donateurs et donatrices de Greenpeace Luxembourg. Pour toujours plus d’actualités à chaud, n’hésitez pas à consulter notre site internet, à vous inscrire à nos newsletters et bien sûr à nous suivre sur les réseaux sociaux !
Anaïs Hector

Ein Schritt in die richtige Richtung
Dank Ihres Engagements und Ihrer Präsenz an unserer Seite konnten wir einen Teilerfolg beim Luxemburger Pensionsfonds erzielen. Damit der FDC wirklich nachhaltig wird, müssen wir auch weiterhin Druck ausüben.
Am 9. Februar debattierte die Abgeordnetenkammer über die neue Investitionsstrategie des Fonds de Compensation (FDC). Greenpeace, ASTM und andere NGOs demonstrierten vor Ort, um einen nachhaltigen Pensionsfonds zu fordern. Denn trotz einiger Verbesserungen in der neuen Strategie ist der FDC immer noch weit davon entfernt, das Fondsvermögen von 26 Milliarden Euro im Einklang mit Klima- und Umweltschutz sowie im Respekt der Menschenrechte zu investieren.
Die gute Nachricht: Die Mehrheit der Abgeordnet:innen hat durch eine Motion die Regierung aufgefordert, eine Desinvestitionsstrategie zu verabschieden, die Atomstromproduzenten und Unternehmen, die die Ziele des Pariser Klimaabkommens nicht einhalten, von den Investitionen des FDC ausschließt.
Die schlechte Nachricht: Das Parlament forderte vom FDC keine weitreichenden Verbesserungen zum Schutz der Menschenrechte.
Nun heißt es dranbleiben, damit die aktuelle Regierung die Aufforderung des Parlaments auch konkret in die Tat umsetzt. Und für uns ist klar: alle politischen Parteien müssen sich dafür einsetzen, dass ein nachhaltiger FDC eine Priorität für die zukünftige Regierung wird.
Martina Holbach & Myrna Koster
La chasse au trésor au fond des océans
Du nickel, du cobalt ou encore de l’or, ces précieux minerais qui se cachent au fond des océans font briller les poches des plus grandes entreprises minières. Alors pour les toucher du doigt, les projets les plus fous commencent à voir le jour. Les plus fous et les plus meurtriers.
Plus connu sous le terme de « Deep sea mining », les explorations en eaux profondes consistent à envoyer de gigantesques machines labourer le plancher océanique, jusqu’à 6 000 mètres de profondeur, pour en extraire des minerais destinés à la production d’appareils électroniques. Et ce, au prix de la destruction d’écosystèmes exceptionnels, tout aussi nécessaires à l’équilibre de la vie marine qu’à la régulation du climat.
Raser les fonds marins menace l’ensemble de la vie, humains compris, sans oublier ces espèces marines qui seraient massacrées en première ligne.
Certaines entreprises de l’industrie minière, comme la firme The Metals Company qui a déjà obtenu des licences d’exploration, n’attendent plus que le feu vert pour ouvrir leurs mines au fond des océans.
C’est au siège de l’organisme intergouvernemental de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), créée sous l’égide des Nations Unies, que revient la décision d’autoriser la mise en place d’un « code minier » ou d’interdire totalement l’exploitation minière des fonds marins. Cette décision doit être prise par consensus ou par vote entre les 36 pays membres de son conseil, à l’issue de deux sessions de débats prévues cette année, en mars et en juillet.
Bien entendu, depuis les prémices de ce projet, Greenpeace s’est mobilisée au Luxembourg comme partout dans le monde, et cela paie : Plusieurs pays se sont ralliés à notre cause, dont la France !
En parallèle, nous avons mené une campagne intense au niveau international pour l’adoption d’un traité pour la haute mer… et en mars 2023 nous avons enfin obtenu une immense VICTOIRE : un accord historique des Nations Unies prévoit d’épargner 30% des océans en créant un réseau d’aires marines protégées, où toutes les activités extractives et destructrices seraient interdites.
Mais 30% de la haute mer, ce n’est pas assez. Alors nous ne nous arrêtons pas là. Au sein des négociations concernant spécifiquement le « Deep sea mining », Greenpeace aura cette année le statut d’observateur au sein de l’instance internationale et 3 de nos collègues pourront prendre part aux réunions qui s’y tiennent afin de faire des propositions et surtout de convaincre les représentant·es de chaque pays de s’opposer à ce code minier.
À ce jour, près d’un quart des pays membres se sont déjà déclarés contre. Une proportion qui témoigne d’une véritable dynamique en faveur de la protection des océans, et qui nous donne de réelles chances afin que d’autres pays rejoignent cette coalition.
Les trésors des océans appartiennent aux océans.
Lise Bockler


L’overshoot day, un signal pour (tout) changer
Récemment, le Luxembourg s’est distingué grâce à sa première place au classement européen dans le cadre des « jours du dépassement » (overshoot days).
Cette notion permet de se rendre compte des impacts environnementaux de nos modes de vie fondés sur la poursuite d’une croissance économique impliquant une accumulation des richesses et la destruction des systèmes qui supportent le vivant.
Comme réponse à ces ravages de plus en plus visibles, nous apportons souvent des réponses à court terme qui permettent de masquer le problème ou de ne le résoudre qu’en partie. Notre société reste enfermée dans la logique de production / consommation et nous nous contentons de soigner (plus ou moins) les symptômes au lieu d’en éliminer les causes.
Pour y parvenir, nous devons définir ce que nous voulons pour notre monde, quelles sont nos priorités et ce que nous voulons léguer aux générations futures. Voulons-nous faire perdurer la vie sur Terre et offrir un avenir à nos enfants ?
Si oui, il est plus que nécessaire d’arrêter de placer le profit financier au centre de nos décisions et d’enfin agir pour le bien-être de toutes et tous.
Frédéric Meys
7,7 planètes
ce qu’il faudrait au
Luxembourg pour combler
ses besoins en ressources
par an.
56%
des émissions totales
du pays sont causées
par les transports.
13t de CO2
émises
par an par
personne au
Luxembourg.
2ème place
pour le Luxembourg,
sur le podium mondial
des pays les plus
polluants.
14 février
date à laquelle les
ressources planétaires
seraient épuisées si tout
le monde consommait
comme au Luxembourg.