Sebastian Mang, conseiller à la politique énergétique de Greenpeace, a déclaré : « Le Parlement a reconnu à juste titre que l’UE devrait renforcer les énergies renouvelables pour respecter ses engagements en matière de climat, mais elle aurait dû continuer à mettre l’accent sur des solutions réelles et non sur une bioénergie exploitée de façon non durable. Contrairement aux gouvernements européens qui empêchent les communautés d’abandonner le charbon et le nucléaire dangereux en faveur des énergies renouvelables, le Parlement soutient fermement le droit des citoyens de récolter et de vendre leur propre énergie à partir du soleil et du vent. »
Un rapport de 2016 de CE Delft montre qu’avec le soutien approprié, la moitié des citoyens de l’UE pourraient produire leur propre électricité à partir d’énergies renouvelables d’ici 2050, répondant ainsi à près de la moitié de la demande d’électricité de l’UE. Les compagnies d’électricité fourniraient le reste de l’électricité renouvelable de l’Europe.
Le Parlement européen a soutenu la continuation de l’utilisation d’une bioénergie exploitée de façon non durable dans l’UE. Leur proposition permettrait, par exemple, aux États membres de brûler des arbres entiers pour atteindre leurs objectifs d’énergie renouvelable, ce qui, selon les scientifiques, augmentera les émissions pendant des décennies et contribuera de manière significative à la dégradation des forêts.
Les ministres de l’Energie, qui ont conclu un accord préliminaire sur le paquet de réformes énergétiques le 18 décembre, ont soutenu les subventions controverses pour le charbon, le nucléaire et le gaz et ont affaibli les propositions visant à habiliter les ménages, les coopératives et les municipalités à produire et vendre leurs propres énergies renouvelables. Les négociations tripartites entre le Conseil, le Parlement et la Commission commenceront dans les mois à venir.
Pour contribuer à renouveler l’énergie au Luxembourg, vous pouvez agir tout de suite : signez notre #pétition# au ministre de l’énergie !