Zagreb, 10 Septembre 2019 – En dépit des évidentes conséquences de la crise climatique, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) poursuit ses discussions sur l’élimination des investissements dans les énergies fossiles.

2 activistes devant la BEI à Luxembourg

La Banque Européenne d’Investissement, le plus grand créancier public au monde, prolongera le débat autour de sa nouvelle politique de prêt récemment proposée après qu’elle n’ait pas été approuvée par le conseil d’administration au cours d’une réunion à Zagreb ce jour. L’adoption de nouvelles directives ferait de la BEI la première banque de développement multilatérale à adopter une politique sans aucun financement d’énergies fossiles à partir de 2020 et donc la première à répondre à l’urgence climatique à laquelle nous sommes confrontés. Pourtant, certains États membres s’opposent à ce projet et cherchent à l’affaiblir.

Bien que nous ayons eu à subir une nouvelle vague de chaleur sans précédent en Europe cet été, en plus d’autres conséquences du changement climatique, certains États membres tentent toujours de faire obstacle aux solutions concrètes qui pourraient résoudre la crise. Greenpeace exhorte ces États à approuver la nouvelle politique énergétique sans tarder et à mettre un terme au financement des énergies fossiles, responsables du changement climatique.” exige Martina Holbach, chargée de campagne finance et climat pour Greenpeace Luxembourg.

Contact :

Martina Holbach, chargée de campagne finance et climat, Greenpeace Luxembourg, [email protected].