Luxembourg, 17 juin 2021 – Le 18 juin, notre ministre des finances Pierre Gramegna et les 26 autres ministres des finances de l’UE se réuniront (virtuellement) à Luxembourg pour l’assemblée générale annuelle des gouverneurs de la Banque européenne d’investissement (BEI), au cours de laquelle le président Werner Hoyer rendra compte au conseil d’administration des activités de la Banque en 2020.
L’aspiration de la Banque européenne d’investissement à devenir la banque climatique de l’UE n’a pas abouti en raison de son soutien constant aux grands pollueurs. Cet échec est dû aux promesses non tenues du président de la BEI, Werner Hoyer, qui s’était pourtant engagé à respecter les objectifs juridiquement contraignants de l’accord de Paris. La manière dont la Banque distribue l’argent contraste donc fortement avec ses engagements climatiques. Au lieu de devenir un véritable leader en matière de climat parmi les institutions financières, la BEI concentre ses efforts sur le greenwashing. Elle semble bien plus préoccupée par la satisfaction de ses clients émetteurs de carbone que par une reprise post-COVID19 qui soit réellement verte et juste – une direction essentielle pour l’avenir de l’humanité et de la planète.
En amont de leur réunion, Greenpeace Luxembourg a envoyé une lettre ouverte au ministre luxembourgeois des Finances Pierre Gramegna et au directeur luxembourgeois de la BEI Arsène Jacoby, membre du Conseil des gouverneurs.
Au Luxembourg, l’argent de nos cotisations sociales finance la destruction de l’environnement et du climat.