Ce matin, Greenpeace a tagué les passages pour piétons devant la chancellerie de la Première ministre Sophie Wilmès ainsi que devant le cabinet du ministre des Finances, Alexander De Croo. Avec le message “Climate and workers first #brusselsairlines”, Greenpeace demande aux responsables politiques que toute aide financière accordée aux compagnies aériennes comme Brussels Airlines serve à la protection et la reconversion des employés ainsi qu’à un plan climat ambitieux.

Le gouvernement est sur le point d’octroyer une aide d’État à Brussels Airlines en difficulté. La compagnie aérienne demande 290 millions d’euros mais elle n’offre aucune garantie à ses employés et ne stipule pas comment contenir la crise climatique. 

Ce matin, Greenpeace a tagué des passages pour piétons devant plusieurs bâtiments symboliques pour attirer l’attention des responsables politiques et inciter le gouvernement à préparer un plan de relance en phase avec les défis actuels, car nous avons besoin d’un système durable, écologique et juste. Cette opération fait suite à une action d’e-mailing en cours depuis la semaine dernière. Près de 11.000 citoyens ont déjà écrit à nos ministres pour réclamer des conditions à l’aide financière. [1]

Greenpeace fait des tags en rue pour soutenir le climat et les travailleurs #brusselsairlines

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“L’argent de renflouement doit permettre d’éviter une catastrophe sociale, pas de relancer de plus belle le secteur de l’aviation, déclare Elodie Mertz, experte Mobilité chez Greenpeace. Ce secteur doit respecter, de façon contraignante, l’objectif dans l’accord de Paris, c’est-à-dire contribuer à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degrés. Cela implique une réduction significative de la demande de l’aviation par rapport au niveau d’avant la crise. Un premier pas concret serait la suppression des vols courts-courriers vers les pays voisins lorsqu’il existe une alternative avec un bus ou un train (de nuit) et le développement de ces alternatives justement. Mais il devrait y avoir une plus grande coordination européenne sur le sujet, tant dans les discussions concernant les renflouements des compagnies, que celles concernant le développement d’alternatives comme le train.”

Au total, l’industrie aérienne européenne réclame près de 26 milliards d’euros aux États européens sans offrir de réelles garanties en matière d’emploi ou en matière environnementale. Cela, alors qu’avant la crise, les émissions de gaz à effet de serre de l’aviation augmentaient de façon exponentielle.

Remarque :

[1] La position complète de Greenpeace et son soutien au secteur de l’aviation sont disponibles ici

Contact :

Service presse Greenpeace: 0496/ 263.191 – [email protected]