Global Sea Mineral Resources (GSR), société belge d’exploitation minière en eaux profondes, a officiellement annoncé en janvier, son intention de procéder à des tests impliquant le Patania II, une immense machine servant à collecter des nodules de manganèse. Ces tests auront lieu ce printemps dans une partie reculée de l’océan Pacifique.

Concrètement, en avril et mai de cette année, GSR, qui a un contrat d’exploration parrainé par la Belgique dans une zone du Pacifique appelée Clarion Clipperton, prévoit de descendre son robot pour ensuite l’actionner sur le fond de l’océan, à une profondeur jusqu’à 4000 mètres.

Exploration minière en eaux profondes : des tests belges prévus dans le Pacifique
Patania II – copyright Sarah Vanden Eede

Océan : l’exploitation minière bouleverse les écosystèmes marins

On y trouve des nodules polymétalliques, qui contiennent des minéraux pouvant notamment être utilisés dans les batteries des smartphones et des voitures électriques. Mais la zone de Clarion Clipperton abrite également un écosystème ancien, pratiquement intact et très fragile, dont les scientifiques ont déjà montré qu’il souffrirait grandement de l’impact d’une activité aussi destructrice que l’exploitation minière en eaux profondes. Il pourrait ne jamais s’en remettre complètement.

Je dis NON à l’exploitation minière dans les grands fonds marins

Outre le fait que nous avons besoin d’océans sains pour la survie de notre planète, des activités telles que l’exploitation minière en eaux profondes entraîneront une perte irrévocable de la biodiversité. Le poulpe « Casper », par exemple, pond ses œufs dans des éponges qui ne se trouvent que sur les nodules de manganèse que GSR veut exploiter. Sans oublier que de nombreuses espèces qui vivent dans les profondeurs de la mer sont encore inconnues à ce jour.

Exploration minière en eaux profondes : des tests belges prévus dans le Pacifique

Les grands fonds marins doivent rester libres de toute exploitation minière

C’est pourquoi nous avons envoyé une lettre à DEME, la société mère de GSR, lui demandant de ne pas procéder aux tests prévus. Les grands fonds marins doivent rester libres de toute exploitation minière, comme l’ont déjà écrit 30 éminents scientifiques dans une lettre ouverte.

Mais en fin de compte, les entreprises comme GSR ne peuvent pas procéder à de telles activités sans le soutien de gouvernements comme le nôtre. C’est pourquoi nous demandons au ministre Van Quickenborne, qui se présente comme Blue Leader et protecteur des océans, de veiller à ce que la Belgique cesse de soutenir cette industrie destructrice et fasse réellement de la protection des océans une priorité.

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