Aujourd’hui, la Chambre des représentants a approuvé un texte de résolution sur l’exploitation minière en mer profonde. Selon Greenpeace, ce texte ne suffit pas pour protéger les écosystèmes vulnérables du fond des océans. Le texte ne va pas beaucoup plus loin que l’accord de coalition, qui prévoit des contrôles de sécurité insuffisants.

« La position contradictoire de la Belgique reste problématique : d’une part, notre pays se profile comme un Blue Leader et un pionnier de la protection des océans, mais d’autre part, la Belgique insiste pour parrainer un contrat d’exploration de la société belge DEME-GSR pour l’exploitation minière en eaux profondes dans l’océan Pacifique », explique An Lambrechts, experte en Océans chez Greenpeace. « Soutenir une industrie qui représente une menace aussi importante et inutile pour l’un des écosystèmes les moins connus et les plus fragiles de la planète est un jeu dangereux pour l’avenir de notre planète. »

La seule nouveauté dans le texte approuvé en plénière est la demande du Parlement de libérer des ressources pour la recherche scientifique fondamentale sur la vie dans les grands fonds marins. C’est un élément important car, jusqu’à présent, la plupart des fonds de recherche ont été utilisés pour des recherches sur l’impact de l’exploitation minière en eaux profondes.