Une étape clé vient d’être franchie lors de l’Assemblée générale des Nations unies qui se tient à New York. Le traité des Nations unies sur la haute mer a été ratifié par 60 pays et peut donc, enfin, entrer en vigueur. Greenpeace appelle les gouvernements du monde entier à le mettre rapidement en œuvre.
À l’heure actuelle, seuls 0,9 % des hautes mers sont entièrement ou hautement protégées. Le traité des Nations unies sur la haute mer permet de créer des réserves marines dans les eaux internationales. Ces réserves marines ont un rôle crucial à jouer dans notre lutte contre le dérèglement climatique et également dans la protection de la sécurité alimentaire de milliards de personnes.
“Il s’agit d’un moment historique, qui prouve que les pays sont capables de travailler ensemble à la sauvegarde de la planète bleue” salue Mads Christensen, directeur de Greenpeace International. “Mais nous ne devons surtout pas nous reposer sur nos lauriers. Les scientifiques sont très clair·es : au moins 30 % des océans doivent être protégés d’ici 2030. Le temps presse. Les gouvernements doivent désormais élaborer des plans pour les premières réserves dans le cadre du traité. Nos océans ne peuvent pas attendre, l’humanité non plus.”
Le traité entrera en vigueur dans 120 jours. Cela ouvrira la voie à la première COP (Conférence des Parties) sur les océans, probablement en 2026. Greenpeace appelle les gouvernements à élaborer entre-temps des propositions de réserves marines sur la base de recherches scientifiques solides et en concertation avec les peuples autochtones et les communautés locales.
Pionnière, la Belgique ?
La Belgique a ratifié le traité en juin dernier. Notre pays s’était également porté candidat pour accueillir le nouveau secrétariat de cette convention.
“A de nombreux égards, la Belgique aime se profiler comme leader en matière de protection des océans” explique Ruth-Marie Henckes, chargée de la campagne Océan chez Greenpeace Belgique. “Mais si notre pays veut être sérieux, il doit se montrer réellement ambitieux et rejoindre ceux qui soutiennent le moratoire contre l’exploitation minière en eaux profondes. Cette industrie destructrice menace de causer des dommages irréparables à l’océan.”
Près de 4,5 millions de personnes, dont plus de 30 000 Belges, ont déjà signé la pétition de Greenpeace contre l’exploitation minière en eaux profondes.
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