Luxembourg, le 22 septembre 2025 – À l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, vendredi 19 septembre, le Traité sur la Haute Mer a atteint le seuil décisif de 60 ratifications, condition nécessaire à son entrée en vigueur. Le Luxembourg a contribué à cette avancée majeure en déposant sa ratification le 29 juillet 2025. Engagée depuis des années dans la préservation des océans, Greenpeace Luxembourg, qui a joué un rôle actif dans la mobilisation autour de cet accord, salue cette étape historique. Ce traité permettra enfin à la communauté internationale de protéger 30 % des océans d’ici 2030 et de préserver les écosystèmes marins.
Ce tournant décisif doit désormais s’accompagner d’actions concrètes et rapides de la part des États, à l’approche de la toute première Conférence des Parties (COP) consacrée à l’océan, en 2026. Alors que seulement 0,9 % de la haute mer bénéficie actuellement d’une protection intégrale ou renforcée, le Traité est essentiel pour étendre cette protection, créer des sanctuaires marins contribuant à atténuer la crise climatique, et garantir la sécurité alimentaire de milliards de personnes qui dépendent des ressources marines.
Le Traité entrera en vigueur dans 120 jours, marquant le début d’une nouvelle ère pour la protection des océans. L’objectif étant ambitieux [1], Greenpeace appelle le Luxembourg à poursuivre son engagement en faveur de l’océan en participant dès à présent à l’élaboration de nouveaux sanctuaires en haute mer. Cela permettrait de garantir une action immédiate de la communauté internationale et de donner à la première COP l’élan nécessaire pour protéger effectivement notre océan.
Notes :
[1] D’après les calculs de Greenpeace, établis à partir des données de l’Atlas de la protection marine, protéger 30 % des hautes mers d’ici 2030 nécessiterait de sanctuariser plus de 12 millions de km² par an au cours des cinq prochaines années, soit une superficie supérieure à celle du Canada.