Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a présenté son nouveau rapport. Ce cri d’alarme, qualifié de “code rouge pour l’humanité” par António Guterres, le secrétaire général de l’ONU, démontre la situation critique dans laquelle nous nous trouvons. Et l’extrême nécessité de mener des actions pour que notre planète reste habitable.
Le GIEC existe depuis 33 ans. Les scientifiques qui en font partie sont reconnu.e.s et leur voix fait autorité dans le monde entier. Malgré cela, force est de constater que son cri d’alerte répété face aux dérèglements climatiques n’a toujours pas été entendu. Nous nous retrouvons en effet aujourd’hui sur une planète réchauffée de 1,09 °C par rapport à l’ère préindustrielle, sur laquelle les événements climatiques extrêmes se multiplient.
Sans tirer de conclusions hâtives pour chaque évènement, l’été 2021 semble en être un exemple criant avec des inondations meurtrières chez nous et chez nos voisins allemands, des pics de chaleur historiques au Canada, de graves incendies toujours en cours dans le sud de l’Europe…. La liste est si longue.
L’augmentation en intensité et en fréquence de phénomènes extrêmes avait été anticipée par le GIEC. Son dernier rapport dresse un état des lieux précis de la situation. Il nous montre que nous devons tout faire pour limiter le réchauffement à 1,5°C. Cet objectif ne nous permettra pas d’éviter tous les effets délétères du changement climatique mais en limitera les conséquences les plus graves.
Pour arriver à cet objectif, les Etats, notre pays parmi eux, n’ont pas le choix, ils doivent revoir leurs ambitions climatiques immédiatement. Seule une baisse drastique des émissions de gaz à effet de serre permettra en effet d’infléchir la trajectoire insensée que nous suivons actuellement.
Greenpeace Belgique plaide pour que notre pays, en tant que pollueur historique, s’engage pour une réduction de 65% de ses émissions avant 2030.
Pour nous donner les moyens de continuer à faire pression sur nos gouvernements, nous avons besoin de vous. Votre don nous aidera à faire en sorte que le climat figure parmi les priorités dans l’agenda politique.
Arriver à cet objectif ne sera pas simple mais est encore possible ! Notre pays attend depuis trop longtemps d’appliquer des solutions qui sont pourtant connues, détaillées, et porteuses de progrès sociaux. Les subsides accordés à l’industrie des énergies fossiles doivent cesser et des investissements importants doivent être réalisés dans les énergies renouvelables – le moyen le moins cher de produire de l’électricité -, dans le transport public, dans l’isolation des bâtiments, dans la transformation de notre système alimentaire et agricole… Une transition socialement juste doit impérativement être amorcée. Greenpeace travaille depuis des décennies sur chacun de ces sujets et continuera à se battre !
La Belgique se rendra en novembre prochain à la COP 26, la conférence internationale pour le climat qui aura lieu à Glasgow. En amont de ce moment décisif, Greenpeace entend rappeler leurs responsabilités à nos décideuses et décideurs politiques, notamment via une grande mobilisation le 10 octobre prochain. Rejoignez-nous. Tous ensemble, nous pouvons faire la différence.
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