De nouvelles photos aériennes bouleversantes prises par Greenpeace montrent d’importants incendies illégaux, allumés dans le seul but de défricher des terres en Amazonie pour l’agriculture ou l’élevage du bétail. Des données satellitaires récentes ont confirmé la présence de près de 5.000 points chauds en juillet, le premier mois de la saison sèche. Il y a fort à parier que le pire soit encore à venir.
Le Congrès brésilien vient d’approuver un projet de loi visant à régulariser l’accaparement des terres, qui constituait le fer de lance de l’agenda anti-environnemental poursuivi par le gouvernement du président Jair Bolsonaro. Si cette loi est également approuvée par le Sénat brésilien, elle menacerait encore davantage la protection de la forêt amazonienne et des populations autochtones qui y vivent.
« Nos photos documentent les conséquences désastreuses de la politique menée par le gouvernement Bolsonaro depuis son arrivée au pouvoir en 2019. Alors que le pays est empêtré dans une crise sanitaire, climatique et de la biodiversité, Bolsonaro veut absoudre les destructeurs de forêts », explique Cristiane Mazzetti de Greenpeace Brésil.
Une étude récemment publiée dans la revue Nature a démontré que l’Amazonie a atteint un point de non-retour. Elle émet aujourd’hui plus de gaz à effet de serre qu’elle n’en absorbe, et les incendies de forêt semblent en être la cause principale.
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