Pas de temps à perdre
La crise climatique nous a longtemps menacé.e.s de manière lointaine, abstraite… Cet été, elle nous a frappé.e.s de plein fouet. Feux de forêt, chaleur, sécheresse, inondations, tempêtes… Partout dans le monde, des phénomènes météorologiques extrêmes se sont enchaînés, avec des conséquences désastreuses sur les populations et sur la nature.
Le nombre de catastrophes causées par des conditions météorologiques extrêmes ou par le changement climatique est en forte augmentation. Selon l’Organisation météorologique mondiale, leur nombre a été multiplié par cinq (!) entre 1970 et 2019. Au total, pendant cette période, elles ont causé 2 millions de décès, principalement dans les pays en développement, et des dégâts matériels à hauteur de 3 000 milliards d’euros. Le plus souvent, ce sont les populations les plus vulnérables économiquement qui sont les plus touchées.
Tous les phénomènes ne sont peut-être pas directement causés par le réchauffement climatique lui-même, mais la tendance observée est très claire. Le dernier rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations unies) ne laisse planer aucun doute : tant que la terre continuera à se réchauffer sous l’effet de l’activité humaine, nous serons confronté.e.s à des phénomènes météorologiques de plus en plus extrêmes.
Ne rien faire n’est plus une option… Notre société devra faire preuve de résilience et mieux s’armer contre les conséquences d’un changement climatique rapide. Une nature plus abondante, par exemple, peut nous aider à mieux gérer nos ressources en eau, et nous protéger de la chaleur. Mais nous devons également nous attaquer à la source du problème et faire tout notre possible pour contenir l’augmentation de la température mondiale en dessous de la limite cruciale de 1,5°C. Chaque dixième de degré sera décisif.Chez Greenpeace, nous faisons pression pour exiger de nos autorités une politique climatique plus ambitieuse et plus juste. Nombre de nos propositions ont fini par figurer dans l’accord de notre gouvernement fédéral, en 2020. Nous nous mobiliserons prochainement lors de la grande marche pour le climat, Back To The Climate, qui se déroulera le 10 octobre à Bruxelles. Et en novembre, nous participerons à la COP 26 à Glasgow, pour y exiger une vraie justice climatique qui tienne compte de la responsabilité des pays riches et des besoins du Sud.
Je participe à la marche du 10/10Je soutiens Greenpeace
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