Stop aux énergies fossiles qui financent les guerres et détruisent le climat !

Copyright Philip Reynaers

Greenpeace bloque actuellement un tanker transportant du pétrole russe dans le port d’Anvers. Ce navire est le dernier d’une longue série de pétroliers qui continuent à travailler sans relâche depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. En effet, pas moins de 50 pétroliers et méthaniers en provenance de ports russes sont entrés à Anvers et Zeebrugge depuis le début de la guerre. Avec une capacité totale de plus de 3 millions de m³ de pétrole et de gaz – soit l’équivalent de 1200 piscines olympiques, ces cargaisons alimentent non seulement directement la crise climatique mais elles financent également la machine de guerre de Poutine.

Plus largement, une étude réalisée par Greenpeace a montré que depuis le début de la guerre en Ukraine, les compagnies pétrolières en Europe ont réalisé au moins 3 milliards d’euros de bénéfices supplémentaires grâce aux prix élevés des carburants. En 2021, près de 2 milliards d’euros ont transité de la Belgique vers la Russie pour l’importation de pétrole et de gaz. Quelque 40% du budget fédéral russe provient du pétrole et du gaz, qui représentent 60% des exportations du pays.

Nous appelons à la fin de l’importation de combustibles fossiles russes (pétrole, gaz) qui sont à l’origine de la crise climatique et financent cette guerre en Ukraine et de nombreux autres conflits dans le monde.

Un plan d’urgence pour sortir de notre dépendance au pétrole et au gaz doit être mis en place d’urgence. Et il n’est pas envisageable qu’un boycott des énergies fossiles russes nous amène à chercher d’autres sources de pétrole et de gaz.Nous avons notamment envoyé une lettre recommandée au Premier Ministre et aux Ministres-Présidents de notre pays, demandant une date de fin claire pour l’importation de combustibles fossiles russes. Nous soumettons aussi 18 recommandations concrètes afin de réduire rapidement notre dépendance au pétrole et au gaz aussi rapidement que possible et à court terme. Ces recommandations concernent la mobilité, le chauffage et l’électricité (imposer une limitation de vitesse à 100 km/h sur les autoroutes, etc.). Il est essentiel que nos gouvernements prennent des mesures d’économie d’énergie en temps de guerre et de crise climatique énergétique.

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