A l’occasion de la journée internationale des femmes, ce 8 mars, nous mettons à l’honneur cinq femmes qui travaillent toutes chez Greenpeace. Si elles ont des fonctions variées, leur objectif est le même : agir pour l’environnement et pour plus de justice climatique. Découvrez leurs engagements à travers leurs témoignages.

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Daniela, spécialiste base de données, 34 ans

Journée internationale des femmes : 5 collègues à l’honneur

J’ai décidé de travailler pour Greenpeace afin de pouvoir contribuer, à ma façon et de manière positive, à la société dans laquelle je vis. Je suis une personne très motivée et j’aime donner le meilleur de moi-même : produire un effort supplémentaire pour quelque chose de précieux à mes yeux n’est pas une corvée. Au contraire, cela m’aide à m’épanouir et à me sentir bien. Je dois également dire que l’idée de travailler avec les héros de mon enfance (je suis fan de Greenpeace depuis mon plus jeune âge) m’a confortée dans ce choix de carrière.

Travailler pour l’environnement et la justice climatique me tient particulièrement à coeur car étant née au Costa Rica, j’ai grandi en respectant la nature qui m’entourait. J’ai aussi appris que les changements climatiques sont essentiellement dus au mode de vie des pays du Nord alors que les conséquences se font en grande partie ressentir dans le Sud, comme en Amérique centrale. La possibilité de contribuer et de travailler à la fin de l’apartheid climatique et de lutter pour la justice climatique est ce qui m’inspire et me motive réellement.

Au quotidien, je m’occupe surtout de technologie et d’analyse de données. Ce sont des domaines majoritairement dominés par les hommes. Etre une femme dans ce domaine, et dans mon cas, une femme originaire d’Amérique latine qui travaille en Europe, n’est pas toujours évident. Soyons clairs, certains préjugés ont la vie dure. La preuve, j’ai bien essayé d’engager des femmes dans mon équipe, mais je n’y suis pas encore parvenue !

Juliette, porte-parole, 39 ans

Journée internationale des femmes : 5 collègues à l’honneur

J’ai le bonheur d’être porte-parole de Greenpeace en Belgique et je porte au cœur des médias le message de tous les collaborateurs de notre ONG internationale, indépendante et pacifique.  

Ayant grandi entourée de fermes, de champs et de forêts, mes convictions environnementales font partie de mon ADN. Mais l’arrivée de mes enfants leur a donné un sens encore plus puissant. Car bien sûr, quand on devient parent, ce n’est plus notre nombril que nous regardons en premier mais le leur et je suis inquiète du monde dans lequel ils grandissent. Notre environnement change, les saisons sont moins marquées, les évènements météorologiques imprévus ou plus violents deviennent plus fréquents. Mon fils et ma fille posent des questions. Ils s’insurgent de la pollution générée par les comportements destructeurs de notre espèce.

Être femme dans ce monde reste un combat quotidien même si je vis dans un environnement social et culturel favorisé. Être femme et se battre pour la planète l’est aussi. Entre ceux qui se disent climato-réalistes ou climato-positifs que j’appellerais plutôt climato-attentistes et ceux qui pensent que tout va s’effondrer, il faut trouver sa place. Quand tu es femme, on croit que tu es forcément plus naïve, gentille ou moins crédible. Il faut croire en soi et en son combat ; garder de l’espoir et être à l’affût de tous les pièges, qu’ils soient du greenwashing ou de la manipulation d’hypothétiques technologies qui vont sauver le monde.

Mais la prise de conscience sur le statut des femmes et sur la place de la protection du climat évolue. Et nous ne gagnerons le combat pour le climat que si nous gagnons en même temps celui pour l’égalité des genres et celui de la lutte contre la pauvreté. Car ceux-ci sont entremêlés. Il ne sera pas possible de ne gagner que l’un en laissant les autres de côté.

Maimouna, coordinatrice du réseau de bénévoles, 26 ans

Journée internationale des femmes : 5 collègues à l’honneur

Depuis toujours, il est important pour moi de travailler au sein d’une organisation porteuse d’idées et ancrée dans les combats sociétaux actuels. En rejoignant Greenpeace il y a quelques mois, j’ai pu découvrir le monde de l’activisme tout en approfondissant mon côté militant. Cela est d’autant plus le cas grâce au poste que j’occupe. Je suis coordinatrice des bénévoles. Je travaille avec eux au quotidien et suis témoin de l’importance des enjeux locaux. Les bénévoles nous prouvent chaque jour que changer le monde, chacun à son échelle, est possible.

J’ai également la chance de travailler au côté de bon nombre de personnes, et notamment des femmes, qui m’inspirent quotidiennement autant dans ma vie professionnelle que personnelle. Elles me poussent à exprimer mes idées. Et lorsque nous parlons de la justice climatique, nous évoquons ensemble les questions environnementales en formulant nos doutes, nos inquiétudes et nos solutions.

Je crois profondément qu’il est plus que nécessaire d’inclure et d’impliquer tous les acteurs de la société dans le débat climatique pour avancer tous ensemble et construire un avenir plus juste et respectueux de l’environnement. Pour tous. Je pense au milieu environnemental et militant bien sûr mais aussi, à tous ces nouveaux mouvements qui poussent chaque citoyen à s’exprimer comme les mouvements féministes ou antiracistes. 

Marie-Elise, responsable logistique, 30 ans

Journée internationale des femmes : 5 collègues à l’honneur

Vous vous demandez peut-être ce que signifie être responsable logistique ? En fait, je monte des stands, je peins des banderoles, je fais en sorte que nos groupes locaux puissent créer leur propre matériel… Avant ce job, j’ai navigué pendant neuf mois sur les bateaux de Greenpeace.

Tout le travail que j’effectue au sein du mouvement contre le racisme et pour la paix mais aussi au sein du mouvement climatique ou encore LGBTQIA*, je le fais par passion et par devoir. Je ne pourrais pas me passer de ce travail, il fait partie de moi. Je voudrais créer une sorte de pont pour faire passer les messages de ceux et celles qui n’ont pas les moyens de s’exprimer. J’estime cela comme un devoir.

Mon inspiration, je la puise chez mes amies, mes collègues, les jeunes qui manifestent pour le climat… J’ai eu la chance de parcourir les océans à bord des bateaux de Greenpeace. J’y ai rencontré une géologue camerounaise qui m’a parlé de la journée internationale des femmes dans son pays. Elle m’a offert un vêtement portant notamment l’inscription Journée Internationale des Femmes. Depuis, tous les 8 mars, je me pose un instant pour penser au combat des femmes dans le monde et notamment, au combat que bon nombre d’entre elles mènent pour le climat. En tant que femmes, nous pouvons nous renforcer les unes les autres. J’ai aussi rencontré des activistes férus de kayak et de vélo en Nouvelle-Zélande. J’ai collaboré avec trois femmes Maori grâce auxquelles j’ai beaucoup appris sur leurs traditions et leur combat quotidien pour protéger leurs terres convoitées par des compagnies pétrolières… 

A l’occasion de la journée internationale des femmes, j’invite chacun à s’interroger à propos des injustices éventuelles que rencontrent certaines femmes, partout dans le monde, dans leur vie quotidienne, sur leur lieu de travail, dans leur combat pour une politique climatique juste et des droits équitables de façon plus générale. 

Sarah, coordinatrice du recrutement en rue, 27 ans

Journée internationale des femmes : 5 collègues à l’honneur

J’ai grandi en Suède et cela a influencé ma relation avec le climat, l’égalité et la justice. Enfant, à l’école, nous quittions souvent la classe pour nous retrouver en pleine nature ce qui nous a permis d’apprendre à la connaître et à la protéger. On nous a appris que la clé d’une société en bonne santé commence par un climat sain et que la nature fait partie de notre héritage. Avec tout cela, j’ai appris à être plus sensible à tout ce qui touche le climat, ce qui a jeté les bases de ma propre volonté à vouloir oeuvrer pour plus de justice climatique. 

J’ai ensuite entamé des études dans le domaine de la mode. Et j’ai utilisé la mode comme un moyen pour communiquer à propos de la crise climatique. Allant à l’encontre des attentes de mon département, j’ai tenu à créer une collection qui me permettait de réveiller les consciences politiques et d’apporter une contribution sur le plan social. Concrètement, ce que nous portons a une grande influence, non seulement sur nous-mêmes et nos proches mais aussi sur notre environnement. En tant que créatrice, cette contribution à la justice climatique était importante pour moi, et je me suis profilée comme une militante de la mode.

Quelques années plus tard, mon intuition m’a guidée vers une ONG qui m’a toujours impressionnée. Je connaissais Greenpeace par ses activistes, ses histoires de sauvetage de baleines et ses méthodes éprouvées pour atteindre des objectifs pour lesquels je ressens les mêmes valeurs. Avant de m’en rendre compte, j’étais dans la rue à recruter pour Greenpeace. Être entourée de personnes qui travaillent ensemble pour la justice climatique m’apporte de la joie et le sentiment d’être chez moi.

Pour Greenpeace, la justice climatique est un élément crucial. Or, la crise climatique actuelle accentue certaines inégalités.  A titre d’exemple, dans plusieurs régions du monde, le changement climatique affecte les femmes d’une manière disproportionnée, notamment par le rôle prépondérant qu’elles jouent au niveau de la sécurité alimentaire. C’est une des nombreuses raisons pour lesquelles Greenpeace oeuvre au quotidien en faveur du climat et de la justice climatique.

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