Une nouvelle étude sur les taux de mortalité due à la pollution atmosphérique dans près de 1.000 grandes villes européennes montre qu’Anvers et Bruxelles s’en sortent particulièrement mal. Face à cette situation inquiétante, il est grand temps que nos autorités réagissent !

Cette étude, réalisée au niveau de l’Europe, montre que les grandes villes belges s’en sortent encore très mal en termes de pollution atmosphérique due au dioxyde d’azote (NO2). Anvers (2ème place) et Bruxelles (8ème), en particulier, obtiennent des résultats catastrophiques en termes d’impact du dioxyde d’azote sur la santé. Liège (26ème) aussi se retrouve dans le haut de ce classement. 

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Pollution de l’air et santé

Les Bruxellois et les Anversois parmi les citoyens qui respirent le plus de dioxyde d'azote en Europe

La pollution de l’air rend les gens malades et provoque des milliers de décès prématurés chaque année en Belgique. À Bruxelles par exemple, pas moins de 6% des décès naturels annuels sont imputables à la pollution de l’air par le dioxyde d’azote.

Procès contre la pollution de l’air

Il existe bien des normes sanitaires européennes en matière de dioxyde d’azote – déjà en vigueur depuis 2010 – mais elles ne sont toujours pas respectées chez nous. Greenpeace de son côté a intenté plusieurs procès pour contrer cette pollution. Fin janvier, le Tribunal de Première Instance de Namur devra rendre son verdict dans le procès sur la qualité de l’air qui oppose Greenpeace à la Région wallonne. En février, l’affaire de la Qualité de l’air de Greenpeace contre la Région flamande sera portée devant la Cour d’appel. Un verdict est attendu en mars.

La surveillance et la lutte contre la pollution de l’air est une compétence régionale. La Flandre, Bruxelles et la Wallonie doivent donc appliquer des plans de lutte contre la pollution de l’air avec un calendrier précis. Ces plans devraient contenir des mesures telles que des zones zéro-émission, une taxe kilométrique intelligente et, pour que ces mesures soient efficaces et le moins discriminantes possibles, elles doivent être coordonnées et accompagnées d’investissements accrus dans le vélo, les transports publics et la mobilité partagée accessible pour tous. Le niveau fédéral doit participer à cette lutte contre la pollution de l’air en fixant une date pour la sortie des voitures thermiques, en décidant de la fin des voitures-salaires pour réduire la pression automobile et en renforçant le rail.

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