Greenpeace défend deux choses : le vert (green) et la paix (peace). Nous ne pouvons pas gagner ces deux combats sans nous attaquer aussi à la question du racisme dans ce monde. Aucune paix n’est possible tant qu’il y aura du racisme, cela semble assez évident. Dans un monde pacifique, chacun a les mêmes droits et le racisme n’a pas sa place. Mais ce n’est pas tout !

Pourquoi Greenpeace prend-elle position contre le racisme ?
J’agis contre le racisme

L’humain fait partie de la nature

Chaque jour, nous œuvrons pour la protection de la nature. Protéger la nature, c’est défendre les arbres de la forêt amazonienne, les ours polaires de l’Arctique, ainsi que toutes les autres créatures vivantes de la planète, y compris les êtres humains. Défendre les gens, c’est vouloir qu’ils puissent mener une vie qui leur est propre, sans être opprimés ou discriminés. C’est pour cela que Greenpeace, en tant qu’organisation, s’oppose au racisme.

Le racisme contribue aux problèmes environnementaux

Nous voulons attaquer les problèmes à la racine. Lorsque nous étudions les problèmes environnementaux actuels, nous constatons que le racisme en est l’une des causes. Pour le démontrer, plongeons-nous dans quelques-uns des thèmes de nos campagnes : le climat, les océans et la biodiversité. 

Pourquoi Greenpeace prend-elle position contre le racisme ?

Le climat : les entreprises qui causent la crise climatique ne peuvent le faire que grâce au racisme et au néo-colonialisme. Si, dans certaines parties du monde, ces entreprises peuvent abattre des arbres, creuser le sol ou déverser leurs déchets, c’est parce que les droits des populations locales ne sont pas respectés : les populations locales et la nature sont exploitées. Dans le passé, c’étaient principalement les pays riches d’Europe occidentale et d’Amérique du Nord qui colonisaient des pays sur d’autres continents. Aujourd’hui, ce sont des entreprises basées dans ces mêmes pays riches et (anciens) colonisateurs qui poursuivent cette exploitation des écosystèmes et des personnes. Ce faisant, elles continuent à en récolter tous les bénéfices, tandis que les anciennes colonies en supportent les coûts : c’est le néo-colonialisme. Dès lors, nous ne pouvons faire face à la crise climatique qu’en nous opposant activement au racisme, en remettant notre passé et notre pensée coloniaux en question, et en combattant leurs ramifications néocoloniales.

La biodiversité : les peuples autochtones ne représentent aujourd’hui que 5 % de la population mondiale, mais protègent jusqu’à 80 % de la biodiversité de la planète. Nous avons donc toujours beaucoup à en apprendre. Ainsi, la déforestation de la forêt amazonienne ne peut être considérée indépendamment de la colonisation de l’Amérique du Sud, durant laquelle les Européens de l’Ouest ont envahi le continent et ont considéré que tout ce qu’ils pouvaient trouver au-dessus et au-dessous du sol était des matières premières à exploiter : arbres, or, personnes, etc. C’est pourquoi Greenpeace estime que la protection de la biodiversité est intrinsèquement liée à la protection des droits des peuples autochtones et à l’octroi à ces derniers d’un plus grand pouvoir de décision en matière de politique internationale, par exemple lors des réunions politiques sur le climat et la biodiversité.

Les océans : si nous voulons protéger les océans, nous devons également savoir qui représente la plus grande menace pour eux. Si nous creusons un peu, nous constatons rapidement que les océans sont vidés de leur poisson au profit des marchés asiatiques et européens. En conséquence, par exemple, les pêcheurs artisanaux locaux et les femmes qui transforment le poisson au Sénégal sont confrontés à une insécurité alimentaire et financière croissante. Défendre les droits des populations locales, c’est donc aussi mieux protéger les océans.

Pourquoi Greenpeace prend-elle position contre le racisme ?

Comment pouvez-vous nous aider ?

Pour nous, c’est donc clair : pour s’attaquer aux causes du dérèglement écologique et climatique, il faut faire en sorte que toutes les formes d’inégalité disparaissent. Nous voulons y travailler activement en tant qu’organisation. 

Vous voulez savoir comment nous y aider ? C’est simple : en participant aux actions qui seront organisées le 21 mars dans toute la Belgique à l’occasion de la Journée internationale contre le racisme et les discriminations, ou en les partageant sur les réseaux sociaux. 

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