Ces dernières années, les marques de voiture se sont donné beaucoup de mal pour “verdir” leurs produits et proposer des véhicules soi-disant plus propres. Dans la réalité, elles alimentent grandement la crise climatique. Quelles sont les principales marques responsables de ce désastre ? 

Les marques de voiture les plus polluantes

 Quelles marques de voitures alimentent le plus la crise climatique ?

La responsabilité des marques de voiture dans la crise climatique est et reste énorme. L’année dernière, l’industrie automobile mondiale était responsable de plus d’émissions de gaz à effet de serre que l’ensemble de l’Union européenne. Dans le top 5 des marques de voiture les plus polluantes figurent Volkswagen, Renault-Nissan Alliance, Toyota, General Motors et Hyundai-Kia.

En Belgique, l’empreinte carbone des voitures vendues en 2018, si l’on prend en compte l’ensemble de leur cycle de vie, équivaut à près d’un quart des émissions annuelles de gaz à effet de serre de notre pays. Il est grand temps d’agir pour moins de pollution et une meilleure qualité de l’air !

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La responsabillité des SUV

La transition vers un parc automobile plus petit et plus respectueux du climat et de la qualité de l’air est urgente. Et pourtant, toutes les marques de voiture continuent à inonder le marché de SUV, des véhicules sportifs lourds et puissants qui sont un réel cauchemar pour le climat.

La Belgique est encore une fois un mauvais élève : le nombre de SUV neufs a doublé en 5 ans. 1 voiture sur 3 vendue était un SUV en 2018.

Il y a urgence pour le climat

Afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, la vente de véhicules alimentées aux énergies fossiles doit cesser au plus tard en 2028. Il est donc grand temps que les marques de voiture opèrent une transition et accélèrent le développement de véhicules plus petits, plus légers et électriques. Force est de constater qu’à l’heure actuelle, seul Volkswagen, qui figure pourtant dans le top 5 des principaux pollueurs, a annoncé des dates concrètes, mais encore trop peu ambitieuses vu la crise climatique, pour l’arrêt du développement de nouveaux modèles (2026) et de la vente (2040) de ses voitures diesel et à essence.

Si les marques de voiture refusent pour la plupart d’agir pour le climat, des pays ont pris les devants en annonçant une date de fin pour la vente de voitures à essence et diesel. C’est le cas notamment des Pays-Bas, de la France, de l’Inde et des pays scandinaves. En Belgique, nous attendons toujours un signal clair des autorités…

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