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La grande conférence des parties pour le climat s’ouvre ce lundi à Madrid. Elle est organisée sous la présidence chilienne malgré que cela ne se passe pas au Chili ! Pour Greenpeace, les demandes aux dirigeants de ce monde restent nombreuses. Vous aussi, vous souhaitez faire entendre votre voix ? Participez à la chaîne humaine pour le climat ce 8 décembre.

Je participe à la chaîne humaine pour le climat

Lors de ce sommet, les chefs d’Etat et de gouvernements du monde entier ont l’opportunité de prendre leurs responsabilités et nous montrer que nous pouvons leur faire confiance. Alors que de plus en plus de gens se posent des questions quant à l’efficacité de ces grands rassemblements politiques mondiaux, c’est en effet aux politiques de prendre à bras le corps l’urgence démontrée noir sur blanc par les scientifiques et y apporter les réponses concrètes que nous espérons.

© Greenpeace

L’urgence climatique est réelle. Les effets du réchauffement planétaire sont multiples et dévastateurs. Il n’est plus question de réalité scientifique uniquement mais bien d’assurer la justice climatique et d’éviter les violations des droits de l’homme infligées à des milliards de personnes à cause du changement climatique galopant.

COP : il faut plus d’ambition 

A Madrid, les gouvernements doivent finaliser le règlement de l’Accord de Paris (le rulebook) et limiter la hausse de la température à 1,5° Celsius. Pour cela l’agenda sera essentiellement technique et se focalisera notamment sur l’Article 6, celui qui doit définir la mise en place ou non d’un mécanisme de marché du carbone qui permettrait aux pays qui font mieux que leurs objectifs de revendre leur surplus sous la forme de permis d’émettre et aux pays qui émettent encore trop de CO2 d’acheter ces droits de polluer. Mais, pour nous, cette discussion n’a pas lieu d’être tant que les pays n’accroissent pas leur niveau d’ambition car, actuellement, les engagements de chaque Etat nous entraînent vers un réchauffement mondial de minimum + 3°c!

C’est largement au-delà de ce qu’ils ont pourtant pris comme engagement à Paris en 2015 lors de la COP21. Ils ne respectent donc pas leur propre parole!

COP: les demandes de Greenpeace

Avec Greenpeace, nous formulons plusieurs demandes très concrètes aux dirigeants et à leurs équipes. En effet, après l’avertissement du GIEC et le récent rapport de l’ONU sur les émissions de CO2, il est temps pour les dirigeants de passer des engagements à l’action et :

  • De renforcer d’urgence leurs objectifs nationaux pour le climat et de tracer les grandes lignes d’une feuille de route pour soumettre leurs nouveaux engagements en 2020.
  • De veiller à ce que les coûts de la transition énergétique ne soient pas répercutés sur les populations et à ce que les communautés vulnérables bénéficient d’un soutien pour réagir aux impacts climatiques.
  • D’éviter de nous détourner de l’Accord de Paris avec des discussions sur un éventuel marché du carbone qui sapera les ambitions et menacera l’intégrité environnementale.
  • D’écouter la science et les gens, pas les puissantes industries extractives qui bloquent le progrès climatique.

Enfin, si le sujet n’est pas à proprement parler à l’agenda de la COP, le Chili veut faire de cette COP25 à Madrid une “Blue Cop” avec un message politique en faveur de la protection des océans. En effet, à l’instar des forêts, les océans sont des puits qui absorbent le carbone et nous aident à lutter contre le réchauffement global. Mais pour cela, les océans doivent être préservés dans leur richesse et dans leur diversité.

A l’heure actuelle, la crise climatique est aussi une crise des océans. C’est pourquoi nous devons d’urgence sortir de notre dépendance aux énergies fossiles et créer un réseau mondial de sanctuaires océaniques exempts d’activités humaines nuisibles telles que le forage ou l’extraction minière dans les océans.

La COP dure du 2 au 13 décembre. Pendant ce temps différentes mobilisations auront lieu. Rejoignez-nous le 8 décembre à Bruxelles pour former une grande chaîne humaine et encercler ainsi le Parlement fédéral et réaffirmer notre détermination à avoir des femmes et des hommes politiques qui prennent la mesure de leur responsabilité face au réchauffement climatique. Seuls, nos gestes quotidiens seront insuffisants sans des politiques fortes pour décarboner notre société. Les décideurs sont donc une partie essentielle du puzzle de la lutte contre le réchauffement climatique ! Rejoignez-nous !

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