Les incendies qui ravagent l’Australie sont plus intenses et imprévisibles que jamais. Le réchauffement climatique en est la cause sous-jacente. C’est pourquoi Greenpeace exige une action claire du gouvernement australien, et en particulier du Premier ministre Scott Morrison: reconnaître la crise climatique et prendre des mesures concrètes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Les Australiens vivent les incendies comme une tragédie nationale, terrifiante et mal gérée. Mais le gouvernement australien refuse d’agir sur le changement climatique pendant que l’Australie fait face à des feux de brousse catastrophiques. 

Pourtant, le changement climatique signifie que la saison des feux de brousse en Australie commencent plus tôt, durent plus longtemps et sont de plus en plus graves et imprévisibles”, déclare Juliette Boulet, porte-parole chez Greenpeace Belgique. « Nous voyons cela se produire ailleurs dans le monde: l’été dernier, le feu a détruit des millions d’hectares de forêt dans la forêt amazonienne, en Sibérie et en Indonésie. »

Selon le Premier ministre australien, Scott Morrison, ces incendies font partie intégrante de la vie des Australiens. Mais les familles australiennes méritent mieux. 

En 2008, le professeur Ross Garnaut écrivait déjà dans un rapport au gouvernement australien que les effets du changement climatique sur le continent seraient perceptibles en 2020.

Au cours des deux dernières années, les États du Queensland et de la Nouvelle-Galles du Sud ont été aux prises avec des sécheresses prolongées, créant des conditions favorables  aux incendies hors-normes. Les records de chaleur sont battus année après année, les étés extrêmement chauds sont de plus en plus courants. Selon l’Australian Climate Council, des températures supérieures à 50 degrés peuvent devenir «normales» pour des villes métropolitaines comme Melbourne et Sydney.

Le gouvernement australien estime toujours qu’il ne doit rien faire pour ses émissions de CO2, qui ont pourtant continué à augmenter ces quatre dernières années”, déclare Juliette Boulet, porte-parole de Greenpeace. « Nous voulons que Morrison prenne la crise climatique au sérieux, pour mieux protéger la nature et aider les familles australiennes. »

Plus précisément, Greenpeace demande plus de ressources pour les pompiers australiens et la promesse de s’éloigner du charbon comme fer de lance dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Celui qui le souhaite peut envoyer un message au Premier ministre australien Scott Morrison via le site de Greenpeace: reconnaître l’urgence climatique comme une menace existentielle qui nécessite une action immédiate.

Service de presse Greenpeace: +32 496 26 31 91 – [email protected]