Malgré les nombreuses promesses faites par les gouvernements et malgré les engagements pris par les entreprises et les secteurs concernés pour mettre fin à la déforestation, la destruction de nos forêts et d’autres écosystèmes se poursuit à un rythme effréné.

Entre 1990 et 2016, 1,3 million de kilomètres carrés de forêts ont été détruits. C’est l’équivalent d’un terrain de football toutes les 4,5 secondes.

La destruction de nos forêts entraîne une perte de biodiversité considérable et contribue au réchauffement climatique. De plus, la déforestation va très souvent de pair avec des conflits sociaux et des violations des droits de l’homme à l’encontre des peuples indigènes et des autres communautés qui dépendent de ces forêts.

Greenpeace fait pression en faveur d’une nouvelle législation européenne pour empêcher que nos habitudes de consommation ne continuent à encourager la déforestation mondiale.

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L’expansion des activités agricoles est responsable d’environ 80 % de la déforestation mondiale. Au niveau de l’Union européenne, les modes de consommation, le commerce et les investissements contribuent largement à ce problème mondial.

Dans l’Union européenne, la consommation de produits tels que le soja (par exemple pour l’alimentation animale), l’huile de palme, la viande bovine, le caoutchouc et le cacao, ainsi que l’exploitation forestière industrielle et l’extraction de minéraux, sont les principaux facteurs de la déforestation.

L’appétit de l’Europe pour ces biens entraîne la destruction globale, voire la destruction totale, des forêts et d’autres écosystèmes très précieux tels que les zones humides, les tourbières, les savanes arborées et les prairies.

En tout premier lieu, pour remédier à l’empreinte européenne sur la déforestation mondiale et la destruction des écosystèmes, Greenpeace appelle l’Union européenne à adopter une législation qui puisse empêcher l’entrée sur le marché européen de ces produits de base qui représentent un danger pour les forêts et les écosystèmes (FERCs). Il s’agit de biens dont l’extraction, la récolte ou la production contribue – ou menace de contribuer – à dévaster les forêts ou d’autres écosystèmes et à violer les droits de l’homme qui y sont associés.

Le briefing décrit les principaux éléments sur lesquels cette nouvelle législation peut être basée.