Les importations de soja destinées à produire la « viande de chez nous » sont préjudiciables au climat et à l’environnement.

Derrière la viande, les œufs et les produits laitiers que nous consommons en Europe se cache une déforestation à grande échelle aux conséquences désastreuses pour le climat, les communautés autochtones et la biodiversité. Dans son rapport « Mordue de viande – L’Europe alimente la crise climatique par son addiction au soja », Greenpeace compile les données récentes sur la destruction d’écosystèmes uniques en Amérique du Sud au profit de la culture du soja et les compare aux derniers chiffres sur la production de viande et de produits laitiers dans l’Union européenne. L’alimentation du cheptel en Belgique, et plus particulièrement en Flandre, est très dépendante du soja importé.

En 20 ans, la production mondiale de soja a doublé pour atteindre 353 millions de tonnes en 2017. Le soja est cultivé à près de 88 % sur le continent américain. Les États-Unis, le Brésil et l’Argentine en sont les principaux pays producteurs. Au Brésil, la culture du soja a plus que quadruplé au cours des deux dernières décennies. Les chiffres montrent que les exportations sont le moteur de cette expansion rapide. La consommation mondiale de soja devrait encore augmenter de 45 % d’ici 2050.

Pour en savoir plus, consultez le rapport complet “Les carbonnades flamandes, source de dégâts collatéraux en Amérique du Sud ?