"*" indicates required fields
Cattenom : une centrale nucléaire vieillissante
Le réacteur n°1 de Cattenom aura 40 ans en 2026. C’est la limite maximale pour laquelle il a été pensé. EDF, pourtant, compte bien prolonger sa durée de vie. En 2024 débutera un long processus de consultation publique qui permettra d’ouvrir le débat au sujet de ce possible sursis et des travaux nécessaires à la mise aux normes.
Mais même si EDF propose des travaux pour améliorer le niveau de sûreté du réacteur, il ne pourra jamais atteindre celui des réacteurs nucléaires modernes de 3ème génération.
Le réacteur n°1 de Cattenom ne répond pas aux exigences françaises et internationales appliquées à l’heure actuelle et les conséquences d’un accident seraient considérables, mettant en péril la population, l’environnement et le Luxembourg tout entier.
Au vu des défauts, des incertitudes et des risques, le réacteur n°1 de Cattenom ne doit pas recevoir l’autorisation de fonctionner au-delà de la quatrième visite décennale.
40 ans ça suffit !
Des travaux insuffisants au regard des normes nationales et internationales
Un rapport commandé auprès du professeur Manfred Martins de l’Université des sciences appliquées de Brandebourg par Greenpeace montre que les travaux envisagés par EDF afin de mettre Cattenom au niveau de sûreté des réacteurs modernes ne suffisent pas.
Le réacteur n°1 de Cattenom présente, comme toutes les centrales françaises équipées de réacteurs de 1300 MWe, de graves déficits en matière de sûreté au regard des exigences françaises et internationales appliquées à l’heure actuelle. Sur le plan pratique, une modernisation de ces centrales ne suffira pas à remédier à ces manquements, dont les conséquences sur la sûreté sont considérables.
Bien que la quatrième visite décennale de Cattenom ne commencera qu’en 2026, à l’heure où son premier réacteur atteindra l’âge de 40 ans, le processus de consultation publique concernant l’extension de sa durée de vie commence dès maintenant, en 2024.
Nous devons nous mobiliser pour empêcher cette prolongation, qui est un non-sens écologique (rappelons que le nucléaire ne sauvera pas le climat, contrairement à ce que prétendent ses partisan·es) et qui mettrait en danger notre pays tout entier.
Nous demandons l’arrêt prévu du réacteur n°1 de Cattenom.