En décembre 2022, la quinzième conférence des pays signataires de la Convention des Nations unies sur la biodiversité s’est tenue à Montréal, au Canada. Lors de cette réunion, un accord-cadre ambitieux a été conclu pour enrayer la perte de biodiversité d’ici 2030.  

La Belgique étant également signataire de cet accord, notre pays doit maintenant développer sa propre stratégie et son plan d’action national pour la biodiversité (SPANB) pour l’après-2020.

Greenpeace s’est associée à d’autres organisations de protection de la nature au sein de la Belgian Biodiversity Coalition (*) pour inciter notre gouvernement à travailler sérieusement sur cette stratégie nationale pour la biodiversité. La coalition a publié un briefing pour souligner l’importance de cette tâche et indiquer les principales priorités :  

  • Réduire l’impact de la consommation et de la production de biens de la Belgique sur la biodiversité mondiale
  • Améliorer et étendre la protection des zones naturelles à haute valeur écologique
  • Restaurer la nature dans notre propre pays

Tout cela en prévoyant des moyens financiers suffisants.

Ce n’est pas la première fois que notre pays élabore une stratégie en matière de biodiversité. Le problème ne vient donc pas du plan en tant que tel mais bien de sa mise en œuvre. C’est pourquoi la Coalition pour la biodiversité incite fortement nos responsables politiques à transposer les objectifs formulés en objectifs très concrets, mesurables « SMART » (**) et contraignants en incluant par exemple cette stratégie pour la biodiversité dans de futurs accords de majorité.

Consultez le rapport complet ici

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(*) La coalition belge pour la biodiversité est composée de Greenpeace, WWF, Natuurpunt, Natagora, BOS+, Bond Beter Leefmilieu et Canopea.

(**) SMART = Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et Temporel.