Manger, c’est la vie. Ce que nous cultivons fait fonctionner notre corps, mais sert aussi à renforcer les liens sociaux. Personne ne le sait mieux que nous, peuple de bons vivants.
Le problème, c’est que le système alimentaire se fissure de toutes parts. Les consommateurs ont perdu confiance en tout ce qui passe par leur assiette. Les agriculteurs du monde entier sont sous perfusion de subsides ou d’emprunts. L’obésité est omniprésente, tout comme la malnutrition. Des parties importantes de la planète dépendent d’un modèle agricole aux proportions industrielles et qui ne répond qu’à une logique économique.
Tout ceci est néfaste pour l’environnement et c’est pourquoi chez Greenpeace, nous réclamons haut et fort une révision des règles du jeu. L’agriculture doit réduire drastiquement sa contribution au réchauffement climatique. Concrètement, cela signifie que d’ici à 2050, il faudrait que votre assiette contienne deux fois moins de steak. Par ailleurs, les fermiers sont victimes du changement climatique, ce qui exige de passer à une agriculture plus résistante aux aléas de la nature.
Greenpeace promeut une agriculture écologique, basée à la fois sur la science et l’innovation et sur le respect de la nature et de la biodiversité. Nous visons ainsi un secteur agricole sain qui produise une alimentation saine. Il n’existe pas de meilleur moyen pour protéger la terre, l’eau et le climat. La culture écologique, cela veut dire : pas d’intrants chimiques, pas de cultures génétiquement manipulées. Soyons clairs : ce n’est pas aux grandes entreprises de contrôler notre alimentation. Les consommateurs et les producteurs méritent une place prioritaire !